contactez-nous11

 

Stratégie Maritime

Contrecoeur parmi les 16 villes identifiées comme zone industrialo-portuaire‏

Le ministre délégué aux Affaires maritimes, M. Jean D’Amour, accompagné de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Mme Dominique Anglade, et de la vice-première ministre, ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Lise Thériault, confirme un investissement de 300 millions de dollars pour l’implantation de zones industrialo-portuaires, l’un des axes d’intervention de la Stratégie maritime du Québec. Sorel-Tracy et Contrecoeur font partie des sites pouvant bénéficier de cet investissement.

« Le gouvernement entend appuyer le développement de zones industrielles à proximité de services portuaires et d’infrastructures routières et ferroviaires. Cette proximité représente un avantage comparatif considérable pour les entreprises qui s’installent dans ces zones, parce qu’elle leur donne un accès facilité à leurs intrants et accélère le transit de leurs marchandises vers les marchés nord-américains et internationaux », a indiqué le ministre Jean D’Amour.

Le plan d’action 2015-2020 de la Stratégie maritime du Québec dispose d’une enveloppe de 300 millions de dollars, issue du Fonds du développement économique dans le cadre du programme ESSOR, pour soutenir des projets d’investissements privés dans les zones industrialo-portuaires. Une somme de 200 millions de dollars est également prévue par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports pour soutenir les projets d’infrastructures portuaires et intermodales consacrés au transport des marchandises.

carteaa

« Globalement, l’instauration de ce type de zones vise l’optimisation de l’utilisation des infrastructures portuaires et industrielles existantes. Celle-ci permettra notamment l’attraction d’investissements au Québec ainsi que l’accroissement de nos exportations grâce à une meilleure intégration des entreprises manufacturières aux chaînes d’approvisionnement mondiales », a mentionné la ministre Dominique Anglade.

Actuellement, le gouvernement du Québec finalise la signature d’ententes de collaboration visant à former des comités locaux qui regrouperont les administrations municipales et portuaires de même que les ministères et les principaux acteurs régionaux concernés, afin de développer 16 zones industrialo-portuaires.

Les comités auront notamment pour mandats de délimiter la zone industrialo-portuaire et de préparer un plan de développement comprenant, entre autres, la définition des marchés potentiels et des occasions d’attraction d’investissements, le tout en conformité avec les principes de développement durable. D’ici juin 2016, toutes les ententes auront été signées.

« Le développement des zones industrialo-portuaires est une nouvelle approche qui vise plus particulièrement le secteur manufacturier. Cette approche est basée sur une concertation des acteurs régionaux quant au développement de leur territoire. Ces zones favoriseront l’utilisation du transport fluvial, permettant ainsi aux entreprises québécoises d’avoir une offre diversifiée de services logistiques et de transports encore plus concurrentielle et durable », a ajouté la ministre Lise Thériault.

À propos de la Stratégie maritime

La Stratégie maritime constitue, tout comme le Plan Nord, un projet économique majeur pour le Québec. Elle vise une utilisation optimale et responsable du potentiel maritime québécois et comporte différentes mesures destinées à mettre en valeur le transport maritime, le tourisme et les ressources marines du territoire maritime. D’ici 2030, la Stratégie maritime engendrera des investissements de plusieurs milliards de dollars et entraînera la création de 30 000 emplois, dans toutes les régions du Québec. Pour les cinq premières années, son plan d’action prévoit des investissements de l’ordre de 2,9 milliards de dollars.




Share This