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Scandale de l’argent sale: « Nous demandons au Parti libéral du Québec de placer cet argent en fiducie » -Simon Jolin-Barrette

Alors que Philippe Couillard refuse toujours de rembourser l’argent sale qui aurait été amassé illégalement par son parti, la Coalition Avenir Québec a relevé que selon les documents déposés devant la commission Charbonneau, les dons recueillis par l’ancienne vice-première ministre libérale Nathalie Normandeau dans son comté de Bonaventure, de 2000 à 2011, s’élèvent à près d’un million de dollars. Cette somme, qui se trouverait encore dans les coffres ou dans les actifs du Parti libéral, doit être immédiatement remboursée ou minimalement placée en fiducie jusqu’à la fin du procès visant Nathalie Normandeau, a exigé la CAQ.

Pour Simon Jolin-Barrette et sa formation politique, il est primordial que l’argent collecté illégalement par le Parti libéral entre 2000 et 2011 soit remboursé et qu’il ne serve pas à financer la prochaine élection provinciale. « Le procès de Nathalie Normandeau risque de durer environ 4 ans et c’est pourquoi, en attendant le verdict, nous demandons au Parti libéral du Québec de placer cet argent en fiducie. L’élection de 2018 arrive à grands pas et par respect pour les Québécois, les libéraux ne peuvent pas se permettre de financer leur campagne avec de l’argent sale ».

Il faut que le DGE puisse remonter en arrière

La formation politique de Monsieur Jolin-Barrette exige à nouveau du gouvernement une prolongation du délai de prescription afin de permettre au Directeur des élections de poursuivre les partis politiques pour leurs infractions commises pendant toute la période étudiée par la commission Charbonneau, soit de 1996 à 2011. « Actuellement, la loi nous empêche de remonter plus de 5 ans en arrière, ce qui est tout simplement illogique lorsque l’on considère que le gouvernement a fixé à 20 ans le délai pour les entrepreneurs en construction qui ont participé à des stratagèmes de collusion et de corruption. Nous considérons qu’il s’agit de deux poids, deux mesures puisque les fautes commisses par les partis politiques sont tout aussi répréhensibles que celles qui ont été commisses par les compagnies de construction citées dans le rapport Charbonneau. Il faut être transparent envers les citoyens québécois et que les sommes perçues illégalement au cours de cette période puissent être remboursées en entier », considère Simon Jolin-Barrette.

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