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Malgré tout… la vie est belle

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«SE FAIRE PRENDRE À CACHER DES JUIFS VOULAIT DIRE LA PEINE DE MORT POUR TOUTE LA FAMILLE, LA MAISON BRÛLÉE…»

 À Verchères, Adrien Van Vliet, ça vous dit quelque chose? En plus d’être fort sympathique, M. Adrien Van Vliet, accepte gentiment et humblement de raconter des bribes de sa vie, à qui s’en intéresse. C’est dans un livre qu’il a publié, en tirage limité pour sa famille et ses amis, que M. Van Vliet relate les événements marquants de sa vie notamment l’invasion de la Hollande, par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, 39-45. Ce livre s’intitule «Malgré tout… la vie est belle».

C’est en lisant ce récit que l’idée d’un projet spécial a germé: en faire un film «amateur». Malgré tout… la vie est belle, est une histoire extraordinaire lue par des gens ordinaires. Des résidentes de la Résidence Florentine-Dansereau, qui côtoient tous les jours M. Van Vliet, soit Gisèle Dansereau (86 ans), Estelle Goyette (91 ans) et Simonne Gravel (86 ans) se sont prêtées au rôle de narratrices pour ce film qui a été présenté à la Résidence Florentine-Dansereau au printemps 2016.

Suite à la demande générale, le film «amateur» Malgré tout… la vie est belle, sera diffusé pour tous, par la Municipalité de Verchères, le 9 août 2016, à 19h, au Centre communautaire de Verchères. La présentation est gratuite.

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Vous découvrirez alors, comment de façon ingénieuse et courageuse, une petite famille d’agriculteurs du village de Schipluiden au Pays-Bas, terrorisée et menacée par les soldats nazis, a survécu et sauvé la vie de deux jeunes Juifs qu’elle a cachés non pas pendant deux semaines, mais pendant deux ans. – «Se faire prendre à cacher des Juifs voulait dire à ce moment-là, la peine de mort pour toute la famille, la maison brûlée…» écrit M. Van Vliet. Et comment ils ont vécu les bombardements, la grande famine, la surveillance 24h/24h, la cachette sous la meule de foin…

Nous sommes quelques chanceux à avoir lu son livre, chacun de notre côté. Et c’est le récit d’un homme qui a ouvert son cœur et ses sentiments sans ménagement, sans pudeur, que nous avons découvert avec intérêt et émotion. Maintenant, tout le monde pourra connaître l’histoire de M. Adrianus Nicolaas Van Vliet, parce que … Malgré tout, la vie est belle.

Suzanne Gingras
Bénévole, Résidence Florentine-Dansereau

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