cote_final
diableries
black-blanc
imagesfacebook

Le député de Borduas fier d’avoir contribué à la publication de chiffres concernant le financement illégal des partis politiques

barrette

Les grands médias nationaux ont fait paraître, cette semaine, des articles portant sur d’importants montants reçus illégalement par les partis politiques entre 2006 et 2011.

Simon Jolin-Barrette, député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et d’accès à l’information, voit là un exemple concret de la différence qu’apporte sa formation politique dans le paysage québécois.

« Le projet de loi 101, ou encore le projet de Loi donnant suite aux recommandations de la Commission Charbonneau en matière de financement politique, apportait des modifications à la Loi électorale, explique monsieur Jolin-Barrette. Elle donnait davantage de pouvoir au DGEQ, mais ne lui octroyait pas le pouvoir de réclamer les sommes récoltées illégalement dont la prescription était acquise. Mon collègue Benoit Charrette et moi-même avons combattu fermement en commission parlementaire au mois de juin dernier pour convaincre la ministre Rita de Santis d’accorder le pouvoir au DGEQ de poursuivre les partis politiques pour toutes les sommes perçues illégalement au cours des 20 dernières années. »

Le député de Borduas et son collègue de Deux-Montagnes ont également œuvré pour faire amender le projet de loi : « Il n’y avait aucune mention sur la nécessité de rendre publiques les demandes du DGEQ adressées aux formations politiques pour l’argent récolté illégalement. Le premier amendement que mon collègue et moi avons obtenu concerne justement cette question : à nos yeux, il était essentiel que ces informations soient désormais connues de tous. »

D’autre part, monsieur Charrette et monsieur Jolin-Barrette ont tenu à arracher un deuxième amendement : « Ce deuxième amendement avait trait à la possibilité pour le DGEQ de faire savoir par écrit, à la formation politique concernée, que des sommes avaient été illégalement perçues, même si le délai de prescription était expiré. Bien que les partis n’aient plus d’obligation légale de remboursement, notre amendement crée tout de même une obligation morale… »

Aux yeux de Simon Jolin-Barrette, ces modifications au projet de loi initial illustrent sa volonté personnelle et celle de sa formation politique de faire les choses autrement : « Pour le bien de notre démocratie et pour assurer un financement politique légal et équitable qui doit être respecté par tous les partis, je suis bien heureux d’avoir contribué à cet exercice de transparence », conclut le député de Borduas.


Pour ne rien manquer des nouvelles hyperlocales du www.lecontrecourant.com, aimez notre page Facebook et inscrivez-vous au Contre-courriel !

banniere-marie PUB Web (1)

Share This