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Verchères
Dossier du camp de jour et du chalet du parc Passe-partout : les élus répondent aux cris du coeur de leurs citoyens !

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Denis-Charles Drapeau

Près de soixante-dix personnes se sont présentées au conseil municipal de Verchères le 1er août dernier.

Parmi eux, la plupart du personnel du camp de jour, et des parents soucieux du bien-être de leurs enfants. Il fallait s’y attendre, car durant les dernières semaines, un débat animé s’est déroulé sur les médias sociaux ayant pour sujet le camp de jour ainsi que le chalet du parc Passe-partout.

Bref historique des faits

Rappelons que le 6 juin dernier, des employés du camp de jour ont réclamé publiquement des ajustements nécessaires aux infrastructures vétustes servant au camp de jour (détails ici). Du point de vue de M. Martin Massicotte, le directeur général adjoint et directeur de l’urbanisme, le projet de la reconstruction de ce chalet de parc avait déjà été envisagé dès 2014: «Sommairement, pour le Conseil, ce projet a été soumissionné trop cher et les argents disponibles ont été mis sur la patinoire multifonctionnelle. Puis, en 2015, le manque de subventions a fait que le projet de chalet est resté sur les bureaux».

Un mouvement citoyen

Mis au fait de la situation, des parents se sont regroupés sur les médias sociaux, jumelant leurs voix aux revendications initiées par les employés du camp de jour. À la constatation du débat se déroulant sur le web, le maire de Verchères, Alexandre Bélisle est personnellement intervenu afin de clarifier certains faits (détails ici). Ce qui, selon toute vraisemblance, n’a pas suffi à calmer la critique.

Période de questions et «réunion d’après Conseil»

Ce n’était donc pas étonnant de constater qu’une résolution figurait à l‘ordre du jour du conseil afin de déposer des demandes d’aide financière dans le but de réaliser la construction du chalet de parc. Comme nous pouvions nous en douter, plusieurs intervenants ont pris la parole durant la période de questions. À un point tel que la période réservée aux questions ressemblait davantage à une session d’échange d’idées (brainstorming) s’étirant pendant de longues heures.

«Donc, la salle était bondée, car depuis trois semaines la question du camp de jour était très d’actualité. Lorsque j’ai vu que les gens souhaitaient davantage un débat ou un échange plutôt qu’une période de questions, j’ai improvisé et on a mis fin à la période de questions pour continuer par la suite l’échange jusqu’à minuit et demi. Ceci dans le but de nous permettre d’aller au fond des questions», nous dit le maire de Verchères Alexandre Bélisle.

Selon le maire, ces discussions ont vraiment été intéressantes : «J’ai eu l’occasion de rencontrer en personne des groupes de citoyens qui se disaient préoccupés par la situation du chalet de parc. Ces rencontres nous ont permis de clarifier la situation, de constater que le chalet ne mettait pas en danger la vie de nos petits», renchérit M. Bélisle.

Une rencontre inhabituelle

«À nos assemblées publiques, nous avons toujours une vingtaine de personnes en moyenne. Depuis 2009, nos assemblées publiques sont suivies par de nombreuses personnes, contrairement à des villes beaucoup plus populeuses. Nous nous réjouissons de cette situation, car nous avons vraiment l’impression qu’en tant qu’élus, notre population est proche de nous et qu’elle est intéressée par l’appareil municipal. Or, une «réunion d’après Conseil», ce n’est pas quelque chose qui se fait habituellement, mais j’espère que les gens ont compris notre disponibilité et notre grande ouverture» tient à souligner le maire de Verchères.

Différents points de vue

De l’autre côté, la plupart des personnes interrogées par le Contre-courant.com disent apprécier cette ouverture prônée par le M. Bélisle. C’est le cas notamment de Mme Doris Parenteau, coordonnatrice du camp de jour, qui se dit satisfaite dans l’ensemble. Néanmoins, selon plusieurs personnes présentes et comme le souligne Mme Julie Girard, porte-parole d’un groupe de parent, cette ouverture n’est pas nécessairement partagée par tous les élus.

«Clairement, la ville a bien senti la pression des citoyens. Il semble y avoir une ouverture d’esprit pour recadrer leurs priorités. Par contre, j’ai bien senti la division des conseillers face à ce dossier (ainsi que dans d’autres dossiers), au point d’en être carrément impoli face à l’auditoire. Sommes toutes, j’ai réussi à avoir plusieurs réponses à mes questions. Pas à toutes, puisque le maire parle beaucoup et à l’habitude de s’éloigner des questions dans ses explications. C’est définitivement un dossier qui mérite d’être suivi de près et j’ai l’intention, avec le groupe de parents, de continuer à assister au Conseil et de m’impliquer», nous dit Mme Girard.

Julie Girard

Madame Julie Girard

Un autre constat sensiblement semblable d’une autre citoyenne nous vient de Mme Caroline Labre. «Je trouve seulement dommage que l’on doive se rendre sur les réseaux sociaux afin qu’ils se décident à agir. Je suis dans le comité du parc à chien depuis plus de 3 ans, alors je connais un peu le fonctionnement. Cette fois, je me suis présentée au Conseil pour y défendre le projet du parc Passe-partout. Ayant une garderie et résidente depuis 38 ans, je suis très consciente des difficultés du camp jour et des installations non appropriées aux jeunes enfants. Pour ce qui est de la séance du Conseil, je dois dire chapeau au maire qui met beaucoup d’effort pour être à l’écoute de ses citoyens. Par contre, j’ai senti un gros manque de respect de la part d’un conseiller en particulier qui a dormi une bonne partie de l’assemblée. Aussi, j’ai trouvé les réponses du maire trop longues et trop vagues, mais je sais qu’il reste toujours à l’écoute. Il m’a même donné son numéro de téléphone!», témoigne Mme Labre.

Ce que l’avenir nous réserve

Pour la suite des choses, M. Massicotte nous informe «Après cette rencontre et des doléances exprimées en assemblée, le projet sera quelque peu réajusté, peaufiné avec certains éléments soulevés par les citoyens». De plus, des rencontres sont aussi prévues entre l’architecte, des représentants du camp de jour, des fonctionnaires municipaux et des élus, afin de bonifier le projet pour qu’il soit mieux adapté aux besoins du camp de jour. Ces rencontres devraient se faire à la fin de la saison estivale.

«En ce moment, nous sommes à l’étape où les élus ont donné le mandat aux fonctionnaires d’aller chercher le plus de subventions possibles. Notre objectif est d’obtenir environ 50% du montant en subvention», précise Alexandre Bélisle. « En espérant que le tout ce soit réalisé au courant de l’année prochaine », nous dit le maire du même souffle.

Prière de contacter la municipalité

«Dernièrement, on nous a signalé certaines lacunes à la piscine municipale, dont l’absence d’un lavabo et une porte brisée. Aussitôt que nous l’avons appris, nous avons rectifié la situation. Ceci est un exemple, de ce que nous pouvons faire lorsque l’on contacte directement la municipalité. Autrement dit, il ne faut pas hésiter à téléphoner à la réception de la municipalité, si vous constatez des lacunes. Aussi, si les gens souhaitent en informer les élus, ils peuvent aussi m’appeler directement et me laisser un message dans ma boîte vocale», nous dit le maire de Verchères en terminant l’entrevue.

Pour rejoindre le maire et la mairie:
tél: 450 583-3307
Courriel: mairie@ville.vercheres.qc.ca

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