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Tournée estivale de Rhéal Fortin
Le chef intérimaire du Bloc Québécois de passage dans la région

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Rhéal Fortin, chef du Bloc Québécois, François Tanguay, propriétaire des Jardins du petit tremble, et Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères. La photo a été prise à Saint-Antoine-sur-Richelieu, pendant la visite d’une ferme maraîchère et biologique, Les Jardins du petit tremble.

« Pour se faire une idée précise des défis auxquels sont confrontés les producteurs régionaux québécois, il faut aller à leur rencontre », a déclaré le chef intérimaire du Bloc Québécois, Rhéal Fortin.

C’est ainsi qu’il a entamé une tournée des fermes du Québec et s’est arrêté dans quatre municipalités de notre circonscription, Saint-Antoine-sur-Richelieu, Saint-Marc-sur-Richelieu, Saint-Amable et Calixa-Lavallée, en compagnie de Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères.

« La Montérégie, c’est le garde-manger du Québec. On parle de 7 000 fermes qui représentent presque le tiers des revenus agricoles, ainsi que d’une industrie agroalimentaire importante. La région est incontournable et divers spécialistes du monde agraire ont été formés ici. À seulement trente minutes de Montréal, la région regorge d’un terroir d’une grande richesse grâce à ses vignerons, ses marchands fruitiers, ses apiculteurs et ses maraîchers de légumes biologiques. Malheureusement, c’est aussi la région où le prix des fermes est le plus élevé et où l’endettement des agriculteurs atteint des sommets. Ici, les producteurs paient cher le laxisme du gouvernement fédéral », a déclaré M. Barsalou-Duval.


Le chef intérimaire du Bloc Québécois est d’avis que dans un Québec indépendant notre industrie agricole serait mieux servie. « Le modèle canadien en est un de monoculture. On veut produire en masse pour exporter. On ne pense pas aux PME familiales qui forment le cœur de notre modèle spécifique. Il n’y a pas de place pour les cultures qui se distinguent, pour les produits uniques. Ce n’est donc pas étonnant que le Québec ne reçoive que 12 % des dépenses fédérales en agriculture. C’est toutefois alarmant de constater à quel point Ottawa abandonne facilement nos producteurs laitiers dans le dossier du lait diafitré. Plusieurs se demandent aussi pourquoi le fédéral n’agit pas pour aider la relève et faciliter le transfert familial des entreprises, alors qu’une ferme par jour disparaît au Québec. Je salue les gens de chez nous qui font des miracles malgré les orientations politiques défavorables de ce pays qui ne nous ressemble en rien. D’ici à ce que ça change, on va recueillir les revendications des agriculteurs partout au Québec et on va les porter à la Chambre des communes. De toute façon, il n’y aura pas de souveraineté sans souveraineté alimentaire », a conclu le chef intérimaire du Bloc Québécois.
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