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Révélations troublantes dans la presse
Le gouvernement doit débusquer et exclure le crime organisé de la gestion des appareils de loterie vidéo


Lors de la période de questions du 20 octobre dernier à l’Assemblée nationale, le député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière de sécurité publique, monsieur Stéphane Bergeron, s’est interrogé sur l’apparente désinvolture du ministre de la Sécurité publique par rapport à l’implication avérée du crime organisé dans la gestion des appareils de loterie vidéo déployés sur le territoire du Québec et, surtout, sur la complaisance dont auraient fait preuve les autorités de Loto-Québec et de la Régie des alcools, de courses et des jeux (RACJ) dans cette situation.

«De nouvelles révélations sont venues assombrir le tableau déjà préoccupant de la gestion des appareils de loterie vidéo par Loto-Québec et la Régie des alcools, des courses et des jeux. On apprend que Loto-Québec a versé des millions de dollars en commissions à des entreprises liées à la mafia. Mais ce qui est d’autant plus scandaleux, c’est d’apprendre que Loto-Québec sollicite directement des propriétaires avec des antécédents criminels. On apprend aussi que, dans certains cas, la Régie a octroyé des licences, et ce, malgré l’avis contraire des policiers. Toute la gestion des loteries vidéo est non seulement un gigantesque fouillis, mais nous avons maintenant la preuve qu’elle alimente le crime organisé. Le gouvernement libéral a refusé, il y a quelques jours, notre demande à l’effet de dépêcher la Vérificatrice générale auprès de Loto-Québec, afin d’enquêter sur la gestion des appareils de loterie vidéo. Devant ces nouvelles révélations, est-ce que le gouvernement va finalement permettre à la Vérificatrice générale d’effectuer des vérifications chez Loto-Québec et la Régie des alcools, des courses et des jeux?», de demander monsieur Bergeron.

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Devant la réponse élusive du ministre, le député de Verchères est revenu à la charge: «Il y a quelques jours, on se préoccupait des problèmes sociaux liés à l’octroi des appareils de loterie vidéo. Ce qu’on apprend maintenant, c’est que nous alimentons littéralement le crime organisé. Est-ce que ça ne devrait pas préoccuper le ministre de la Sécurité publique, au-delà du fait de simplement s’entretenir avec la présidente de la RACJ? Je crois qu’il doit finalement accepter notre demande à l’effet de dépêcher la Vérificatrice générale pour faire toute la lumière sur cette situation inacceptable», a conclu Stéphane Bergeron.
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