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Le Contre-courant

Étude des crédits du ministère du Travail
«Espérons que les bottines suivront les babines dans le dossier des grutiers…» -Stéphane Bergeron

Le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron, a profité de l’étude des crédits du ministère du Travail, le 3 mai dernier, pour interroger la ministre responsable, afin de savoir ce qu’elle entend faire dans le dossier de la réglementation projetée pour les camions-grues et la formation des grutiers.

Bien que n’étant plus porte-parole de sa formation politique en matière de travail, le député de Verchères tenait à prendre part à l’étude des crédits de ce ministère, afin de relayer les interrogations du propriétaire des Grues Bellerive, qui l’interpelle fréquemment sur ces sujets. «Monsieur Bellerive est un entrepreneur dynamique et à son affaire. Il communique souvent avec moi pour savoir où en est le dossier. Voilà donc une occasion idéale de faire le point sur ce dossier, puisqu’à peu près à la même date l’année dernière, lors du même exercice d’étude des crédits du ministère du Travail, j’étais porte-parole de l’opposition officielle en la matière et nous avions longuement discuté des deux projets de règlements préparés par la Commission de la construction du Québec et qui devaient être transmis au cabinet de la ministre; l’un portant sur la formation des grutiers et l’autre sur les camions-grues. Je me rappelle que la ministre, à l’époque, n’avait pas encore eu l’occasion de voir ces règlements et, comme ils n’ont toujours pas été rendus publics, il est normal de se demander, après tout ce temps, où en sont les choses», de déclarer Stéphane Bergeron.

Devant les réponses élusives de la ministre, qui n’aurait toujours pas les projets de règlements en main, le député de Verchères est revenu à la charge, rappelant la nécessité d’impliquer, en amont plutôt qu’en aval, les membres de l’industrie, aussi bien du côté patronal que syndical, qui sont préoccupés par la question. «Faire passer une formation de plus de 800 heures, avec évaluations et encadrement adéquats, à tout juste 100 heures de compagnonnage sans évaluation digne de ce nom, en plus de permettre à monsieur et madame tout le monde de s’improviser opérateurs de camions-grues, que nous voyons souvent le long des immeubles, entre autres pour le nettoyage de fenêtres et qui peuvent se révéler très dangereux lorsque incorrectement arrimés, sans mettre dans le coup les acteurs de l’industrie, tient de l’irresponsabilité. Le dossier a déjà assez traîné et je souhaite donc qu’il avance rondement, mais qu’il avance correctement, en tenant compte des besoins et réalités de l’industrie. J’espère que la ministre, avant les consultations publiques obligatoires de 45 jours lors de la présentation d’un projet de règlement, se sera assurée de consulter, en amont et de façon exhaustive, l’ensemble des acteurs de l’industrie, afin de ne pas accoucher d’un règlement dont personne ne serait satisfait», de conclure Stéphane Bergeron.

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