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Le Contre-courant

Source: Sabrina Barnes – site web Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.com)

Rappel aux pêcheurs de doré
Taille à respecter et transport en filet portefeuille


Denis-Charles Drapeau
dcdrapeau@lecontrecourant.com

La saison estivale est finalement installée et pour plusieurs, cette dernière rime avec une partie de pêche sur le Fleuve, sur la rivière Richelieu ou dans une pourvoirie. Une des espèces de poisson sportif la plus convoité est sans conteste le doré.

Un plan de gestion

Qu’il soit jaune ou noir, le doré fait l’objet depuis 2011 d’un plan de gestion qui a été récemment reconduit jusqu’en 2026. Les objectifs visent essentiellement à optimiser le rétablissement du doré, à améliorer ou de conserver une bonne qualité de la pêche au Québec. Certains pêcheurs n’étant pas aux faits des derniers règlements, le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) nous rappelle l’importance de s’y conformer.

Pourquoi un plan de gestion?

Selon le MFFP, les constatations biologiques ayant conduit à la mise en œuvre du plan de gestion avaient révélé que 30 % des lacs du sud du Québec étaient considérés comme surexploités et que la masse moyenne du doré avait diminué de 30 % en 20 ans. La situation dans le fleuve Saint-Laurent n’était pas plus réjouissante, puisque le doré jaune était considéré comme « à risque » ou « en déclin » dans la majorité des secteurs inventoriés.

La pêche sportive au doré en chiffre

Selon l’enquête sur la pêche sportive au Canada de 2010, il se capture annuellement 8 millions de dorés, dont 4 millions seraient conservés, ce qui en fait la deuxième espèce en importance au Québec, la première étant l’omble de fontaine. La pêche au doré se pratique en grande partie dans les eaux intérieures (85 %) et représente le tiers des jours de pêche enregistrés au Québec. La pêche au doré est un moteur économique de première importance pour les régions, puisqu’on estime les retombées économiques annuelles de cette activité à 359 millions de dollars.

La problématique du transport

Parmi les mesures majeures mises en place, on retrouve des limites de taille à respecter qui varient selon la zone de pêche (voir carte). Cette limite de taille oblige les pêcheurs à transporter leurs dorés entiers ou sous forme d’un filet portefeuille. Cette technique consiste à fileter le poisson de façon à ce que les deux filets demeurent attachés au niveau de la queue, tout en conservant la peau, les nageoires caudale et pectorales (voir illustration).

Le doré noir

Bien que généralement plus petit que son cousin jaune, le doré noir ne fait l’objet d’aucune limite de longueur, puisque les populations de cette espèce se portent bien et offrent une pêche de belle qualité. Néanmoins, son transport doit absolument respecter le règlement du plan de gestion.

Une obligation

La coupe en filet portefeuille est la seule technique qui permette à la fois d’identifier l’espèce de doré (jaune ou noir) et de déterminer la taille du poisson (distance entre la queue et la nageoire pectorale) pour en assurer la conformité réglementaire. Il importe de s’y conformer rigoureusement, car autrement il est impossible pour un agent de protection de la faune de déterminer si le doré était plus petit ou plus grand que la taille réglementaire. Une capsule vidéo présentant la technique de coupe en filet portefeuille est accessible ici:

Pour en savoir davantage sur le plan de gestion du doré, consulter ce lien.

Source photo: Association de Chasse et Pêche de Contrecoeur

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