Le Contre-courant
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Courrier des lecteurs
Des citoyens se mobilisent pour la protection du Boisé du Curé à Contrecœur

Demain à coeur

Depuis une dizaine d’années, un déboisement massif se perpétue à Contrecœur et menace à présent l’un des derniers espaces boisés restants dans la zone urbaine. Le Boisé du Curé est l’endroit où se posent nos yeux dès qu’on arrive à Contrecœur, tout près du viaduc. Il existe de nombreuses raisons de vouloir le préserver, notamment pour ses valeurs patrimoniales, écologiques, culturelles et économiques.

Oui, nous encourageons la venue de nouveaux commerces sur notre territoire, mais pas à n’importe quel prix. Le déboisement inutile doit cesser et nous souhaitons une meilleure concertation avec nos élus afin que notre ville évolue dans le plus grand respect environnemental et le plus grand respect de notre patrimoine.
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Les espaces verts sont constamment en diminution sur notre territoire et c’est pourquoi nous devons tout tenter afin de conscientiser nos élus à ce fragile équilibre entre le développement et la conservation. Le Boisé du Curé en est le parfait exemple !

Avoir une vision pour notre avenir n’est pas uniquement d’avoir une vision pour le développement à outrance, mais pour un développement équilibré et durable dans le respect de nos limites d’infrastructures, territoriales et budgétaires.

Actuellement, une pétition* circule en ligne afin de demander aux élus de Contrecœur de se prévaloir des dispositions de la loi permettant à la Ville de mettre ce terrain en « Réserve pour fins publiques » ** afin de prendre le temps d’évaluer les différentes alternatives mises à notre disposition pour pouvoir préserver ce boisé qui fait la beauté de notre milieu lorsque nous nous dirigeons du viaduc vers le cœur de Contrecœur.

Comment appuyez cette cause?

  • Signez la pétition
  • Joignez-vous à notre groupe
  • Assistez à la prochaine séance publique du Conseil prévue le 9 janvier prochain à 20 h.

* La pétition est accessible sur la page Facebook de Demain à Cœur  et à cette adresse.

**[…] L’exercice de ce pouvoir permet à la municipalité d’imposer, pendant la démarche de planification de l’aménagement du territoire, une réserve à des fins publiques pour une période initiale de deux ans et, sur renouvellement, pour une période de deux autres années. L’utilité de ce pouvoir réside dans la possibilité d’interdire des investissements de la part des propriétaires, investissements qui feraient augmenter les coûts éventuels d’acquisition par la municipalité. […] Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT). Réserve pour fins publiques – Outils de financement et de maîtrise foncière disponible ici.

Demain à coeur
demainacoeur@hotmail.com

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