Le Contre-courant
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Pénurie de personnel infirmier et temps supplémentaire obligatoire
« Le cri du cœur pour du personnel infirmier est un appel à l’aide pour de meilleurs soins ! » -Sylvain Rochon

Le député de Richelieu à l’Assemblée nationale, Sylvain Rochon, a tenu à exprimer son appui inconditionnel au personnel infirmier, particulièrement à l’Hôtel-Dieu de Sorel, qui travaille avec compétence et compassion auprès de gens malades et qui est actuellement à bout de souffle.

« Leur cri du cœur m’a atteint comme il a atteint, j’en suis certain, l’ensemble de la population de Richelieu. Je sais et je comprends que ce n’est pas un appel au secours égoïste qu’ont porté le président de la FIQ locale, Jean-Michel Varin, et la vice-présidente, Fannie Thivierge. C’est celui de femmes et d’hommes qui aiment leur métier et réclament d’urgence de meilleures conditions de travail pour respecter le droit des patients de Sorel-Tracy d’obtenir les meilleurs soins possibles. »

La FIQ locale estime que la pénurie de personnel infirmier clinicien et auxiliaire, qui atteint tout le réseau, est pire à l’Hôtel-Dieu de Sorel puisque les équipes sont plus restreintes : son tour pour faire du temps supplémentaire obligatoire revient donc plus vite. « C’est une situation déplorable qui, en plus de miner la santé des infirmiers et des infirmières et d’entraîner dans certains cas leur démission, met en jeu la qualité des soins offerts à la population, a affirmé le député de Richelieu. C’est ainsi le personnel infirmier sur le terrain qui, en bout de ligne, doit porter le poids des restrictions budgétaires et de la restructuration insensée entreprise par le ministre Gaétan Barette, avec la bénédiction du premier ministre Couillard. Alors que tout ce que les infirmières et les infirmiers demandent, c’est de pouvoir exercer leur profession dans les conditions optimales pour leur santé et le bien-être des malades. »

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Sylvain Rochon en a profité pour rappeler à quel point la structure centralisée implantée par le gouvernement libéral avait des effets néfastes pour le personnel de la santé et pour l’ensemble de la population. « Il est clair qu’on a besoin de davantage de personnel infirmier, de préposées et de préposés, comme il est clair que gérer l’hôpital sorelois à partir de Longueuil, ça ne marche pas ! a-t-il martelé. J’ai sollicité, dès mon premier entretien avec la PDG du CISSS Montérégie-Est, qu’on adapte la structure avec des directions décentralisées, plus à même de tenir compte des besoins spécifiques locaux. Je réitère donc ma demande. La situation exige une réponse rapide. Il en va de la qualité des soins à la population et de la santé du personnel chargé de leur apporter ces soins. »
 


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