Le Contre-courant

Consultation sur la proposition de limite de vitesse à 120 km/h sur l’autoroute
«L’état doit être conséquent avec les règles qu’il édicte»

Dans le cadre de l’étude du projet de loi 165, Loi modifiant le Code de la sécurité routière et d’autres dispositions, le Parti Québécois a proposé un projet pilote de manière à fixer la limite de vitesse maximale sur les autoroutes du Québec à 120 km/h.

«Tout le monde sait que le seuil de tolérance des policiers est fixé à 120km/h, bien que la limite de vitesse soit de 100 km/h. Pourquoi entretenir artificiellement cette fiction légale, alors que, dans les faits, la véritable limite de vitesse est bel et bien de 120 km/h. Il est temps de mettre un terme à cette façon de faire. C’est pourquoi nous croyons qu’il faut envisager la possibilité d’augmenter la vitesse permise à 120 km/h, mais de la faire appliquer de façon extrêmement rigoureuse», de déclarer le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron.


 
«Le ministre des Transports a déjà rejeté cette proposition du revers de la main, refusant ainsi d’ajuster la loi à la réalité sur le terrain et de mettre un terme à cette situation hypocrite. Difficile de comprendre cette réaction précipitée, car j’estime que si les règles sont claires et appliquées uniformément, une telle mesure assurerait une plus grande sécurité sur nos routes. Présentement, nous devons souvent composer, par exemple, avec des ralentissements brusques sur les autoroutes lorsqu’un véhicule de police est embusqué et que des automobilistes craignent que l’agent se montre moins tolérant que d’ordinaire avec la limite actuelle de vitesse. On pourrait même envisager, dans le cadre de ce projet pilote, la possibilité de réduire la limite de vitesse maximale en fonction des conditions météo (pluie et vent violents, neige), comme le prévoit d’ailleurs déjà le Code de la sécurité routière. Voilà, je le pense, des mesures qui contribueraient à améliorer la sécurité sur nos autoroutes», de poursuivre monsieur Bergeron.

«Au gouvernement, on reconnaît de façon embarrassée que les radars photo ne sont toujours pas calibrés en fonction de la limite actuelle de 100 km/h… Quelle est la limite de vitesse à laquelle ils sont calibrés? Quelle est celle au-delà de laquelle les policiers appliquent enfin le Code de la sécurité routière? Mystère et boule de gomme, comme s’il s’agissait d’un secret d’État… Nous ne pouvons donc que nous en remettre à nos observations empiriques, qui laissent à penser que le seuil de tolérance se situe au-dessus de la limite légale. Pourquoi, dans ce cas, ne pas simplement faire correspondre la règle avec les faits, de telle sorte que les ‘‘bottines suivent les babines’’? C’est ce que nous proposons de tester par le biais d’un projet pilote et ce sur quoi, nous sollicitons présentement l’avis des Québécoises et Québécois. C’est pourquoi j’invite mes concitoyennes et concitoyens à me faire connaître leur point de vue sur la question», de conclure Stéphane Bergeron.
 
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