Le Contre-courant

Simon Jolin-Barrette dans son bureau de circonscription.

Le député Simon Jolin-Barrette dresse son bilan de fin de session

C’est vendredi dernier que prenait fin la session parlementaire à Québec. Fier du travail accompli, le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette fait état de son bilan.

La session a commencé en force pour le député de Borduas qui a publié son premier livre, J’ai confiance : réflexion (sans cynisme) d’un jeune politicien aux éditions Québec Amérique. « L’essai a reçu un bon accueil des médias et des analystes. J’étais très satisfait », rappelle celui a choisi de remettre les revenus des ventes à la maison de répit L’Intermède de Beloeil.

À Québec, il a piloté le dossier de la réforme des institutions démocratiques pour sa formation politique—la Coalition Avenir Québec—, qui s’est soldé par un accord entre les différents partis politiques quant au mode de scrutin à adopter : « Nous nous sommes entendus pour privilégier la proportionnelle mixte compensatoire. » Il a par ailleurs présenté trois projets de loi au cours de cette seule session. « Le premier veut que l’État soit responsable du recouvrement de petites créances lorsque le montant en jeu est inférieur à 2000$, explique Simon Jolin-Barrette. Présentement, c’est le citoyen qui doit s’occuper de faire le recouvrement, ce qui implique du temps, du stress et parfois des coûts lorsqu’il doit faire affaire avec un huissier. L’idée derrière mon projet de loi est de simplifier le processus et d’offrir un clé-en-main à la population. Le deuxième projet de loi permet aux gens de s’excuser sans que ce soit interprété comme un aveu de responsabilité au sens de la loi. L’objectif ici est d’éviter la judiciarisation des dossiers, de privilégier la médiation et de rendre le système de justice plus efficace. » Le projet de loi le plus récent en date concerne l’accès aux antécédents médicaux familiaux des personnes adoptées. « À l’heure actuelle, les personnes adoptées ont accès aux antécédents familiaux de leur famille biologique seulement si on leur diagnostique une maladie. C’est injuste. Dans plusieurs cas, s’ils avaient eu accès à ces renseignements plus tôt, ces personnes auraient pu faire des choix préventifs. Des vies pourraient être sauvées », ajoute-t-il.

De plus, deux projets de loi qu’il avait déposés avant Noël ont été finalement intégrés à des projets de loi du gouvernement. « Je proposais qu’on consigne dans un registre les contrats de services funéraires, afin que les familles endeuillées puissent savoir si le défunt avait déjà fait des démarches en ce sens. L’idée a été reprise dans un projet de loi de la ministre responsable de la Protection des consommateurs. Quant à mon projet de loi qui préconisait la mise en place d’un registre des assurances-vie, j’ai convaincu le ministre des Finances de l’inclure dans le projet de loi 141. »

En plus de plaider pour l’abolition des délais de prescription en matière d’agression sexuelle et pour une modernisation de l’IVAC, Simon Jolin-Barrette s’est positionné pour un meilleur encadrement de la légalisation du cannabis. « Grâce à mes amendements, le projet de loi qui a été voté est plus responsable que ce qui avait été présenté au départ. Par exemple, grâce à mon intervention, les entreprises qui fourniront du cannabis à l’État devront passer sous la loupe de l’Autorité des marchés financiers et montrer patte blanche. » Il rappelle également qu’une de ses motions présentées à l’Assemblée nationale, et qui demandait au fédéral de respecter l’autonomie du Québec en matière de réglementation du cannabis, a été adoptée à l’unanimité.

Ici, dans Borduas

Le député est également fier du travail accompli au niveau local, dans la circonscription de Borduas. « Je suis bien souvent le pont entre les municipalités et le gouvernement du Québec. Ça veut dire de porter des dossiers auprès des ministres et de leur ministère, comme des demandes de subvention pour des projets, des demandes de modifications aux routes, etc. Depuis quatre ans, je suis présent pour les municipalités et toujours prêt à les accompagner », illustre-t-il. Il a été également la voix des citoyens lorsqu’il a déposé en leur nom une pétition pour un meilleur accès au sans rendez-vous médical dans la Vallée, mais aussi lorsqu’il a questionné le gouvernement sur son accompagnement déficient des municipalités en matière de dépollution de la rivière Richelieu.

Dans une optique plus communautaire, il s’est aussi assuré de la pérennité du volet lait/école du programme Ventre plein, j’apprends bien. « C’est important que les enfants partent avec les mêmes chances de réussite. » Il a également présidé une clinique de sang au Mail Montenach de Beloeil qui a dépassé largement les objectifs que Héma-Québec avait fixés. « Il y a eu 25 dons de plus que prévu. Ça signifie que 100 vies supplémentaires ont pu être sauvées. » On doit aussi se rappeler qu’il a convaincu le Lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable J. Michel Doyon, de venir remettre en mains propres sa médaille pour les aînés à une citoyenne de Saint-Jean-Baptiste qui n’avait pu se déplacer le jour de la cérémonie officielle. « Les bénévoles font un travail incroyable dans la région. C’est pourquoi j’ai aussi remis une médaille de l’Assemblée nationale à André Forget, de la Fondation de l’instruction de Saint-Marc-sur-Richelieu ainsi qu’à des citoyens qui cumulaient 25 années de bénévolat auprès du CAB de la Vallée-du-Richelieu. »

Celui qui a par ailleurs annoncé qu’il se représenterait aux prochaines élections se dit clairement satisfait de sa plus récente session. « J’ai fait ce que je fais depuis quatre ans : soutenir autant que je le peux les citoyens, les municipalités et les différents organismes de la circonscription. D’ailleurs, les gens qui s’impliquent auprès de ces nombreux groupes forment, à mon sens, le tissu social de la région. Ils ont un rôle bien important. »

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