Le Contre-courant

Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux

L’Association pulmonaire du Québec (APQ), à travers sa Campagne provinciale d’arrachage de l’herbe à poux, encourage toutes les villes et municipalités à organiser des initiatives de tonte et d’arrachage de l’herbe à poux, une plante nuisible pour la santé respiratoire de la population. La mi-juillet est d’ailleurs une période recommandée pour l’éliminer, puisqu’elle précède la période de floraison.

Environ 13% de la population québécoise, soit 800 000 personnes, est affecté par la rhinite allergique, causée majoritairement par l’herbe à poux. Rappelons-nous qu’un seul plant d’herbe à poux produit plus de 3 000 graines et que son pollen peut s’étendre sur une distance d’un kilomètre.

À l’aide de sa campagne, dont Sorel-Tracy est la ville hôte cette année, l’APQ sensibilise la population à savoir identifier la plante, à en comprendre les symptômes et conséquences néfastes sur la santé et à procéder à son élimination pour prévenir et contrôler sa croissance.

Plusieurs méthodes existent afin d’empêcher la floraison de cette mauvaise herbe et ainsi diminuer sa prolifération. En voici des exemples :

• Déraciner cette herbe avant sa période de pollinisation, cette dernière s’étalant de la fin juillet au début août; • Effectuer la coupe dans les terrains vagues et publics deux fois par année, soit à la mijuillet et à la mi-août; • Recouvrir le sol par des matériaux inertes tels du paillis ou des copeaux de bois; • Implanter un couvert végétal compétitif: utiliser des semences résistantes qui offriront une compétition végétative à l’herbe à poux (trèfle, gazon, etc.); • Entretenir régulièrement sa pelouse en la tondant uniformément, principalement en bordure du terrain, et en s’assurant de garnir les coins dénudés.

À cette date, l’APQ a réussi à sensibiliser 72 villes et municipalités à travers sa campagne, et ce, grâce à divers moyens de communication et par le biais du bouche-à-oreille, ce qui représente 12 villes de plus que lors de la Campagne 2017. Au total, c’est plus de 2 413 901 citoyens qui ont été rejoints, de près ou de loin, jusqu’à présent. L’Association pulmonaire du Québec espère ainsi créer une meilleure qualité de l’air pour tous et veille à améliorer la santé respiratoire de la population québécoise.

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