Le Contre-courant

Maison de la culture Eulalie-Durocher
Conférence sur les cours d’eau en milieu agricole Covabar

13 février 2019 à 19h

Les lecteurs de la Gloriette ont parfois vu des avis ou des articles par rapport à l’entité COVABAR, mais plusieurs s’interrogent quant au sens de cet acronyme, et sur ce que ça peut signifier. Or « Le COVABAR est l’acronyme pour le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu » selon son site web. Il a pour fonction de veiller sur les eaux de ce bassin versant et de renforcer leur protection.

Le COVABAR fait partie de l’OBV (organisme bassin versant) Richelieu et zone Saint-Laurent (de Brossard à Sorel-Tracy) et est reconnu par le gouvernement du Québec en lien avec sa Politique nationale de l’eau. Sa devise: Penser bleu, protéger et valoriser son milieu.

Le Covabar a, tout comme Saint-Antoine-sur-Richelieu, un jumelage en France, en l’occurrence avec l’organisme de bassin versant du fleuve Charente et ses affluents (EPTB Charente).

Sur le terrain, le long du Richelieu, le Covabar s’intéresse à la présence ou non de végétation sur les berges de la rivière et de ses tributaires, ceci dans le but de prévenir l’érosion et d’améliorer la qualité de l’eau. On peut se rappeler de ses interventions récentes pour stabiliser les berges de l’Île aux Cerfs et de l’Île Jeannotte, par exemple. D’aucuns ont vu l’offre du Covabar de fournir (et même d’aider à la plantation) d’arbustes pour protéger les berges du Richelieu à Saint-Antoine. En 2018, quatre résidents le long du chemin/rue du Rivage ont accepté cette offre et ont reçu des arbustes et de l’aide pour les planter. En 2019, onze se prévaudront de cette offre.

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La diversité des arbustes fournis (aronies, chèvrefeuilles, sureaux, potentielles etc.) vient enrichir les propriétés avec de jolies plantes fleuries en remplacement des monocultures de pelouse, mois résistances l’érosion. La rivière bénéficiera d’apports en eaux plus limpides et exemptes d’engrais, d’herbicides et de pesticides. Chaque propriétaire contribue ainsi à la biodiversité et reçoit en retour les bénéfices d’un environnement plus diversifié et plus sain.

Le mercredi, 13 février à 19h, Monsieur Vincent Coutu du Covabar livrera une conférence illustrée au sujet des interventions récentes de cet organisme, en collaboration avec Monsieur Jacques Saint-Jean, qui a beaucoup d’expérience avec les cours d’eau en milieu agricole.

Par la suite, nous inviterons Madame Cécile Tartera, agronome du groupe ProConseil, elle a déjà travaillé avec des agriculteurs de chez-nous pour l’agriculture et les cours d’eau. Elle viendra à l’invitation du responsable du comité consultatif en agriculture, faire une présentation sur ces sujets. Nous vous tiendrons informés pour ce prochain rendez-vous.

Le mercredi 13 février à 19 heures, c’est un rendez-vous à la Maison de la culture Eulalie-Durocher!

Harry Gow
Conseiller responsable des dossiers en agriculture

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