Le Contre-courant


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Maison de la culture Eulalie-Durocher
Exposition ORIGO

Maison de la Culture Eulalie-Durocher
1028 du Rivage
Saint-Antoine-sur-Richelieu
Vernissage: dimanche 7 juillet 2019 – 14h

ORIGO présente un dialogue introspectif, un questionnement et une mise en suspens du présent par les œuvres fantaisistes de trois femmes estampières. Leur travail, divisé en quatre thèmes: au temps des cavernes, bestiaire, fragments d’écritures et reliefs, se veut une interprétation de l’art préhistorique versus l’art actuel.

Au temps des cavernes

Qu’auraient-ils à raconter tous ces mystérieux personnages de l’époque paléolithique? Des Pénélopes des temps modernes se sont amusées à leur donner un second souffle. Imprimés sur tissu, assemblés pêle-mêle, cousus à la main, les voilà chasseurs, danseurs, danseuses, sorciers, témoignant de la prodigieuse aventure de l’espèce humaine.

Fragments d’écriture

Depuis plus de 6 000 ans, les hommes tracent l’histoire de l’humanité au moyen d’images et de symboles, tantôt sur l’argile, la pierre, puis sur des tablettes de cire, le papyrus, le parchemin…

Pour ce volet de l’exposition, Origo a imprimé sur du papier fait main différentes calligraphies utilisées à travers les siècles. De fabrication artisanale à partir de fibres naturelles : coton, lin, quenouilles, mousses… ces papiers étalés offrent une étonnante variété de signes graphiques. Certains d’entre vous y retrouveront peut-être une manifestation étonnante de la poésie de leur enfance.

Bestiaire

Saurons-nous un jour la signification réelle de ces magnifiques fresques sur les parois des grottes? Toute cette iconographie porteuse de messages symboliques, entourée de mystères, raconte-t-elle des histoires de chasse, activités funéraires, rituels, festivités? Le secret de notre fascination nous vient probablement des nombreux questionnements dont la clé nous échappe.

En s’inspirant directement ou très librement des fantastiques dessins de l’art paléolithique, Origo présente, suspendus dans l’espace, un bestiaire de bouquetins, mammouths, bisons, vaches, chevaux, biches, animaux imaginaires.

Reliefs

Fils, feuillages, papiers imprimés, tissus, pierres, poils, branchailles… se chevauchent, s’entremêlent, se superposent pour à la fin raconter des histoires d’impressions.

Trame sonore : Entre la musique concrète, la musique probabiliste et spectrale, chacun des quatre volets de l’exposition est accompagné d’une trame sonore modulée en superpositions d’échantillonnages sonores transformés avec l’objectif de projeter une atmosphère surréaliste, hybridée entre le profane et le sacré. Réalisation de Pierre Sainte-Marie.

L’exposition sera présenté à la Maison de la culture Eulalie-Durocher, du jeudi au dimanche de 13h à 17H jusqu’au 6 septembre 2019.

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