ecoleÀ l’occasion de la période de questions, le 22 avril dernier, la députée de Pointe-aux-Trembles et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Éducation primaire et secondaire, et de persévérance scolaire, madame Nicole Léger, a interpellé le ministre de l’Éducation, des Loisirs et du Sport au sujet de la nécessité de doter Saint-Amable d’une nouvelle école primaire.

«La municipalité de Saint-Amable, en Montérégie, est l’une des villes au Québec où la population s’accroît le plus rapidement. Elle est aussi parmi les villes les plus jeunes au Québec. Pour faire face à cette croissance, une nouvelle école primaire est plus que nécessaire. Le milieu est mobilisé, les autorités scolaires en ont fait la demande au ministre. Or le problème, c’est que le dossier est bloqué au bureau du ministre, qui refuse d’aller de l’avant avec le projet malgré les besoins criants. Le ministre de l’Éducation envisage sérieusement de transférer les jeunes de la municipalité de Saint-Amable à Sainte-Julie. Ce que le ministre ne comprend pas, de toute évidence, c’est que la réalité des deux villes est très différente. À Saint-Amable, l’indice de défavorisation est de 9, presque au maximum, tandis que celui de Sainte-Julie est de 1. Les besoins sont donc très différents. Le ministre peut-il se rendre à l’évidence, à savoir que Saint-Amable doit avoir une école afin de répondre à ses besoins?», a demandé madame Léger.

Le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron, s’est inquiété de l’insensibilité apparente de la réponse donnée par le ministre: «Le ministre semble privilégier des considérations bureaucratiques au détriment de la réussite scolaire des enfants de Saint-Amable. Comment choisirait-on ces infortunés élèves qui devraient voyager soir et matin dans la municipalité voisine, qui seraient noyés dans un milieu étranger qui n’optimiserait pas leurs conditions d’apprentissage, non seulement parce qu’on y applique le ratio maître/élèves de classes régulières, mais aussi parce qu’ils ne pourraient compter sur tous les services spécialisés qui leur sont actuellement accessibles à Saint-Amable? Il s’agirait d’une décision allant à l’encontre de l’intérêt des enfants! Et dire que tout ça découle d’une simple technicalité, qu’il serait facile de résoudre… J’ai eu une discussion constructive avec le ministre, après la période de questions, et j’ose espérer qu’il soit encore possible de trouver une solution qui réponde tant aux besoins des élèves qu’aux desseins du ministère».

Share This