À l’occasion de la période de questions, le 30 avril dernier, la députée d’Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations internationales, madame Carole Poirier, et le député de Verchères et porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales, monsieur Stéphane Bergeron, ont interpellé la ministre des Relations internationales au sujet de la situation dramatique dans laquelle se retrouvent plusieurs ressortissants québécois dans des régions isolées du Népal à la suite du séisme dévastateur survenu le 25 avril et qui a coûté la vie à plusieurs milliers de personnes.
La députée d’Hochelaga-Maisonneuve a rappelé à la ministre que deux Québécoises, Sandrine Hamelin et Ophélie Gauthier-Barrette, ont survécu aux nombreuses avalanches meurtrières déclenchées par ce violent tremblement de terre. «Ce sont des hélicoptères israéliens et népalais qui les ont transportées à l’entrée du parc national de Langtang, d’où elles ont pu parler à leurs parents pour la première fois. Malgré plusieurs appels désespérés des parents au ministère fédéral des Affaires étrangères, elles n’ont pas encore eu de secours du gouvernement canadien. On leur aurait répondu qu’elles pourraient être rapatriées seulement une fois qu’elles seraient à Katmandou, la capitale népalaise. Or, elles sont coincées à 150 kilomètres de là, dans les montagnes, et les routes ont été détruites par le tremblement de terre. Il faut envoyer des secours les chercher. Qu’est-ce que la ministre et le gouvernement du Québec font pour aller chercher nos Québécois?», de demander madame Poirier.
Constatant que la ministre s’en remettait essentiellement au gouvernement fédéral, le député de Verchères est revenu à la charge: «La situation est non seulement dramatique, catastrophique même, pour les Népalais, elle l’est également pour des Canadiens et des Québécois qui sont aux prises avec la situation. On se fait répondre, de façon très technocratique, de se rendre à Katmandou pour y être évacué. Ces gens, dont Ophélie Gauthier-Barrette, originaire de ma circonscription, se trouvent dans les montagnes, à quelque 150 kilomètres de la capitale d’un pays totalement désorganisé. Que fait le gouvernement pour amener le ministère des Affaires étrangères à secourir Ophélie, ainsi que les autres Québécoises et Québécois qui sont aux prises avec cette situation et qui sont actuellement sans ressources?», a finalement déclaré Stéphane Bergeron.