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Le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires intergouvernementales et de francophonie canadiennes, monsieur Stéphane Bergeron, a profité de l’étude des crédits du Secrétariat aux Affaires intergouvernementales canadiennes, le 4 mai dernier, pour interroger le ministre responsable au sujet de ce qu’il entend faire pour mettre un terme aux multiples différends qui persistent entre Québec et Ottawa. Ce faisant, il a mis en lumière les impacts, sur les familles québécoises, de l’apparente complaisance du gouvernement libéral face à Ottawa.

Le député de Verchères s’est d’abord employé à démontrer les résultats timorés obtenus par le gouvernement libéral depuis son élection, au chapitre des revendications du Québec à l’égard du fédéral. «En juin 2014, je questionnais le ministre, par exemple, sur les dossiers des transferts canadiens en santé, sur les investissements en infrastructures ou encore sur le traitement réservé aux dividendes d’Hydro-Québec, autant de dossiers pendants qui privent le Québec de plusieurs millions de dollars chaque année. En réponse, outre une détermination de façade, il avait été incapable de nous donner le moindre échéancier ou même l’esquisse d’un plan de match. À la lecture du plan budgétaire libéral de cette année, dont certains passages ne sont que des copiés-collés de l’année dernière, force est de constater qu’il n’y a eu aucune avancée significative», de déclarer monsieur Bergeron.

«Alors que le gouvernement libéral fait preuve d’une détermination sans borne pour demander aux Québécoises et Québécois de se serrer la ceinture, il se démène pas mal moins pour récupérer notre dû auprès du fédéral. C’est pourtant plus de trois milliards de dollars que nous pourrions récupérer si le gouvernement du Québec parvenait à régler les multiples différends qui l’opposent à Ottawa. Le ministre n’aurait pu mieux illustrer cette attitude aplaventriste qu’en affirmant, comme il l’a fait, qu’il ne demandera aucune compensation financière pour la destruction du registre des armes à feu. Pire; il se refuse à le faire parce qu’il anticipe déjà une réponse négative et reconnaît candidement que les Québécois devront donc payer de nouveau!», de s’indigner le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires intergouvernementales et de francophonie canadiennes.

«Or, on retrouve cette même attitude navrante de la part du gouvernement libéral dans les dossiers, entre autres, des chantiers maritimes Davie ou du pont Champlain… Est-ce que ce sera encore aux Québécoises et Québécois de payer la facture? Pourtant, ce gouvernement qui coupe dans tous les services à la population et qui n’a de cesse d’exiger des sacrifices aux familles de la classe moyenne, ainsi qu’aux enfants dans nos écoles et nos CPE ou aux malades dans nos hôpitaux, préserve un seul Québécois de ce régime minceur drastique: le représentant de la reine, qui conserve tous ses budgets! C’est le comble!», a conclu Stéphane Bergeron.

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