À l’occasion du coquetel bénéfice tenu au Bistro V de Varennes le 15 juin dernier, près de 90 militants s’étaient donné rendez-vous pour rencontrer le nouveau chef du Bloc Québécois, monsieur Gilles Duceppe. À cause du décès de son ami très proche et ancien maire de Montréal, monsieur Jean Doré, survenu dans la journée, Gilles Duceppe n’a pas pu être présent à ce rendez-vous mais a promis de le remettre à une date ultérieure.
Monsieur Duceppe a toutefois délégué son collaborateur, monsieur Stéphane Gobeil, auteur du livre «Un gouvernement de trop» pour être son porte-parole. Pour ce faire, monsieur Gobeil a repris les paroles que monsieur Duceppe avait livrées la veille à l’assemblée d’investiture du comté de Salaberry-Suroît. «Le message est très clair : le Bloc est la maison de tous les souverainistes – on additionne, on rassemble et on avance tous ensemble. Les gens peuvent être tentés de voter pour le NPD pour battre Harper. En 2011, c’est ce que les gens ont fait et on a eu Harper majoritaire. Voter stratégique, c’est comme jouer à la roulette. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Les partis fédéralistes vont proposer aux Québécois un vote par calcul. On va proposer aux Québécois de voter par conviction. Les libéraux, les conservateurs, le NPD forment le bloc canadien, nous on propose le Bloc Québécois», a conclu Stéphane Gobeil.
Prenant ensuite la parole, le député de Verchères à l’Assemblée nationale, monsieur Stéphane Bergeron a martelé : « Le Bloc Québécois et son chef ont un rôle crucial à jouer à Ottawa pour défendre les intérêts du Québec et pour préparer l‘arrivée du nouveau pays. Car, pour que notre indépendance soit effective, pour qu’elle soit valide, il faut qu’elle soit reconnue par la communauté internationale. Toutes les semaines à Ottawa, il y a des événements organisés par les ambassades et les hauts commissariats de partout à travers le monde. Partout où il y a des missions parlementaires canadiennes, les députés du Bloc y sont et ils rencontrent des parlementaires, des ministres, des chefs d’État, et ils leur parlent de l’arrivée d’un nouveau pays. Et c’est là que Gilles Duceppe est le pire cauchemar des fédéralistes. Parce que Gilles Duceppe est capable de parler aux Canadiens parce qu’ils l’écoutent, parce qu’ils l’aiment, parce qu’ils l’apprécient, qu’ils reconnaissent sa compétence, il est capable de faire passer ce message, comme j’ai pu le constater alors que J’ai eu l’occasion de faire une tournée de l’Ouest canadien avec lui, quand j’étais porte-parole aux affaires inter-gouvernementales canadienne. Il était reçu comme une «rock-star», a raconté Stéphane Bergeron.
Le candidat Xavier Barsalou-Duval a ensuite remercié toutes les personnes présentes pour leur présence, leur contribution pécuniaire, mais aussi de leur implication, car une élection, a-t-il rappelé, ça ne se gagne pas seulement avec de l’argent, ça se gagne à l’huile de bras !