bateauLa députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, Martine Ouellet, et le député de Verchères et porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, constatent que la stratégie maritime, dévoilée ce matin par le gouvernement, connaît un bien mauvais départ. En effet, depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir, plusieurs nouvelles difficiles ont frappé l’industrie maritime du Québec.

« Étant donné l’incapacité du gouvernement Couillard à se tenir debout devant le fédéral, le chantier maritime Davie accumule les mauvaises nouvelles. C’est plus de 200  emplois qui ont été perdus en mai dernier. Par ailleurs, des augmentations de 25 % de certains tarifs et des diminutions de service ont été annoncées par la Société des traversiers du Québec. Puis, quant à la protection de la biodiversité, cette stratégie repousse de cinq ans l’atteinte des cibles que les libéraux avaient eux‑mêmes fixées lors de la dernière campagne électorale. Enfin, après plus d’un an au pouvoir, ce gouvernement n’a pris aucune décision claire favorisant le site de Contrecœur pour l’établissement du pôle logistique. Bref, c’est un bien mauvais départ pour un gouvernement qui dit vouloir développer l’industrie maritime au Québec », a déclaré Martine Ouellet.

Sans l’indépendance du Québec, ce plan est incohérent

De toute façon, sans un Québec souverain, il ne pourra jamais y avoir un vrai développement de l’industrie maritime au Québec. « Le ministre D’Amour a confirmé aujourd’hui qu’aucune entente n’a été signée avec Ottawa concernant les ports de juridiction fédérale. Ce sont des infrastructures négligées depuis des années, mais les libéraux souhaitent quand même y investir des millions. L’annonce d’aujourd’hui démontre, encore une fois, que la seule façon de doter le Québec d’une stratégie maritime efficace pour l’économie québécoise serait de faire du Québec un pays », a ajouté Stéphane Bergeron.

Pas une première

Les libéraux soutiennent que leur stratégie maritime est une première dans l’histoire. Ils oublient que l’ancien ministre péquiste Jacques Baril avait fait adopter la Politique de transport maritime et fluvial du Québec, en 2001. La mise en œuvre de cette politique, d’abord court-circuitée par le gouvernement fédéral de Jean Chrétien, a d’ailleurs été poursuivie par le gouvernement de Jean Charest.

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