bergeronstephaneLe député de Jonquière et porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement durable et d’environnement, Sylvain Gaudreault, la députée de Taschereau, leader parlementaire adjointe et porte-parole pour la région de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, ainsi que le député de Verchères et porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, dénoncent vigoureusement le retrait du gouvernement du Québec de l’évaluation environnementale du projet d’agrandissement du Port de Québec.

«Le gouvernement libéral a choisi d’abandonner tout pouvoir décisionnel et de se rabaisser au simple niveau d’intervenant; or, le projet du Port est particulièrement important pour les citoyens de la Capitale‑Nationale. Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, avait pourtant garanti aux Québécois que les lois environnementales du Québec s’appliqueraient intégralement, en plus de promettre qu’il donnerait un mandat au BAPE pour évaluer le dossier. Le ministre est revenu sur sa parole et s’est couché devant l’Administration portuaire de Québec et le fédéral, comme son gouvernement le fait de plus en plus souvent, malheureusement», a déclaré Sylvain Gaudreault.

«On se rappelle tous qu’en juin dernier, lors de la campagne électorale dans Jean-Talon et dans Chauveau, les deux candidats libéraux disaient partager les inquiétudes soulevées par le Parti Québécois quant à l’agrandissement du Port. Élus depuis à peine deux mois, Sébastien Proulx et Véronyque Tremblay renient déjà leurs promesses faites aux citoyens de Québec. C’est inacceptable!», a ajouté Agnès Maltais.

«Lorsqu’il s’agit de ce projet, on réalise que les Québécoises et les Québécois ne sont que locataires sur leur propre territoire. Le gouvernement canadien n’a que faire de leur opinion. Or, je maintiens que c’est à nous de décider, pas à Ottawa. Mais, plutôt que de se tenir debout, les libéraux se montrent complaisants et font les quatre volontés du gouvernement fédéral», a poursuivi Stéphane Bergeron.

Rappelons que le Parti Québécois a déposé le projet de loi 390, qui affirme la primauté de la compétence environnementale du Québec. «Dans ce dossier comme dans de nombreux autres, les conséquences sont assumées directement par les Québécois. Décidément, sur le plan environnemental, le gouvernement de Philippe Couillard n’a pas de colonne; soit il crée des BAPE de façade, comme dans le cas du projet Énergie Est, soit il choisit d’abandonner tout pouvoir décisionnel au profit d’Ottawa», a conclu Sylvain Gaudreault.

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