En compagnie de Maka Kotto et de Stéphane Bergeron, deux ex-députés du Bloc Québécois, anciens ministres et députés du Parti Québécois, Gilles Duceppe a rappelé quelques-unes des réalisations que le Bloc Québécois a accomplies à Ottawa.
«Quand le Bloc mène des batailles à Ottawa, nous en ressortons tous gagnants. Ça veut dire plus d’argent pour l’éducation, pour la santé, pour nos familles, et plus d’argent dans la poche des Québécois. Quand le Bloc fait des gains à Ottawa, c’est tous les Québécois qui y gagnent», a déclaré Gilles Duceppe.
Il a illustré ses propos par sept gains du Bloc pour les Québécois, notamment l’entente sur la formation de la main-d’œuvre, qui rapporte 250 millions de dollars aux Québécois depuis 18 ans ; la non-imposition de la prestation pour enfants, qui a été malheureusement annulée le printemps dernier avec la Prestation universelle pour la garde d’enfants ; un premier règlement du déséquilibre fiscal, qui a permis au Québec de recevoir 3,3 milliards de dollars ; et le maintien de la gestion de l’offre dans l’entente de libre-échange avec l’Union européenne.
Prenant exemple de la culture québécoise, Maka Kotto a lancé que «si nous voulons recommencer à gagner à Ottawa, il n’y a qu’une façon d’y arriver et c’est d’élire un maximum de candidates et de candidats du Bloc Québécois.»
Stéphane Bergeron a donné l’exemple de la sécurité publique et des nombreux gains du Bloc contre le crime organisé. «Comme ministre, c’était une de mes responsabilités et je tiens à souligner ceci : ça peut paraître surprenant à certains, mais le parti sur la scène fédérale qui a sans doute le plus contribué à combattre le crime organisé au Québec et au Canada, ce n’est pas un parti qui a formé le gouvernement, c’est le Bloc Québécois.»
«Nos batailles n’ont jamais été faciles à gagner. C’est notre acharnement et notre entêtement à défendre les Québécoises et les Québécois qui nous ont permis de sortir victorieux de luttes souvent ardues. Pensons au Supplément de revenu garanti pour les aînés. Nos députés ont passé des mois à chercher et identifier les personnes qui y avaient droit mais qui ne le savaient pas. Un travail de terrain de longue haleine pour nos aînés les plus démunis, mais qui a aidé, dans le quotidien, des dizaines de milliers de personnes âgées. Pensons aussi au scandale des commandites. On a dû talonner sans relâche le gouvernement pour que la lumière soit faite sur ce scandale qui a coûté des millions de dollars», a conclu Gilles Duceppe.