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Le 15 septembre dernier à Boucherville, Xavier Barsalou-Duval, appuyé par Catherine Fournier, candidate dans Montarville, a exprimé ses inquiétudes par rapport au transport de pétrole sur le territoire de la Montérégie.

Dans la circonscription, les trains de pétrole circulent à proximité d’une multitude d’écoles primaires et ce, de plus en plus fréquemment. Il faut savoir que le nombre de wagons de pétrole est passé de 500 au Canada en 2009 à 140 000 en 2013. « Dans de telles circonstances, il est impératif de tout mettre en œuvre pour protéger la population contre un deuxième Lac Mégantic. Pourtant, certains des fameux wagons Dot-111 demeureront en circulation jusqu’en 2025 ! » a affirmé Xavier Barsalou-Duval.

« Pour toutes ces raisons, nous exigeons le retrait de ces wagons dangereux dans un délai de 6 mois, l’autorisation du gouvernement du Québec aux compagnies ferroviaires de faire circuler leurs trains pétroliers, ainsi qu’une étude de faisabilité sur le déplacement éventuel de la voie ferrée. » a renchéri le candidat du Bloc Québécois dans Pierre-Boucher- Les Patriotes – Verchères.

Monsieur Barsalou-Duval a aussi profité de l’occasion pour glisser quelques mots à propos du mémoire qu’il a déposé à la consultation de la Communauté métropolitaine de Montréal sur le projet Oléoduc Énergie Est. « L’entreprise TransCanada vante le faible risque du transport par oléoduc. Toutefois, depuis 2004, les incidents sont en hausse et on en dénombre 942 au total. Mentionnons le cas de l’oléoduc qui a connu une importante fuite près de Medicine Hat dans le sud de l’Alberta en mai 2015 ou encore celle d’un oléoduc de Nexen à Fort MacMurray où 5 millions de litres de pétrole se sont répandus en juillet dernier. Alors que 45% de la population du Québec tire son eau potable du fleuve Saint-Laurent, un projet qui se résume à faire supporter les risques aux Québécois tout en laissant les profits aux pétrolières de l’Ouest canadien est tout simplement inacceptable. »

De son côté, Catherine Fournier a souligné que la question n’est pas de savoir s’il y aura un déversement de pétrole au Québec, mais quand aura lieu un tel déversement dans notre fleuve Saint-Laurent. « Un déversement de l’oléoduc de TransCanada dans le fleuve Saint-Laurent priverait 4,5 millions de Québécois d’eau potable pendant des mois si ce n’est pour toujours! » a déclaré la candidate de Montarville.

 

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