stephanebergeronLe député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière de relations Québec-Canada, monsieur Stéphane Bergeron, a réitéré la position du Parti Québécois en ce qui concerne le poste de lieutenant-gouverneur: il en souhaite purement et simplement l’abolition. Étant toutefois conscient du fait qu’il est actuellement impossible d’abolir cette fonction symbolique, en raison de la formule d’amendement de la constitution imposée au Québec par Pierre Elliott Trudeau en 1982, il réclame que le gouvernement libéral applique au budget du lieutenant-gouverneur le même régime d’austérité qu’il inflige à l’ensemble de la population québécoise.

«On apprend que l’agenda du lieutenant-gouverneur sortant, Pierre Duchesne, ne contenait que quelques rares activités, sauf quand il remettait ses médailles. Dans les faits, le lieutenant-gouverneur ne sert pas à grand-chose. C’est un travailleur saisonnier qui nous coûte 749 000 $ par année sans aucune utilité pour les Québécoises et Québécois. Comme on aurait besoin de l’accord de Justin Trudeau et de toutes les provinces pour abolir cette babiole monarchique, peut-on au moins arrêter de payer pour ça?», de s’insurger monsieur Bergeron.

Face à une réponse élusive donnée par le ministre Fournier, le député de Verchères est revenu à la charge: «Mis devant les faits, son aide de camp répond que c’est normal, que le lieutenant-gouverneur est comme un pompier, toujours prêt pour répondre à l’appel. S’il y a quelque chose qu’on n’a jamais entendu, c’est bien: « On a un problème urgent à régler, appelons le lieutenant-gouverneur »! Les pompiers sauvent des vies. Le lieutenant-gouverneur ne sauve rien pantoute et surtout pas de l’argent! Est-ce qu’on peut mettre fin à la farce et arrêter de payer 750 mille piastres pour un « pompier royal »?», de tonner Stéphane Bergeron.

Rappelons que le budget du lieutenant-gouverneur est le seul à avoir été maintenu intégralement, dans un contexte où le gouvernement libéral de Philippe Couillard, obnubilé par l’austérité, coupe dans les services et qu’il s’attaque notamment aux familles, aux élèves en difficulté, aux patients ayant besoin de soins, aux régions, au milieu communautaire et à la classe moyenne.

Share This