bergeronRéagissant à la proposition du gouvernement Couillard quant au processus de nomination des sénateurs, Stéphane Bergeron, député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière de relations Québec-Canada, se désole de constater que les libéraux cherchent encore à réformer le Sénat canadien plutôt que de tout simplement réclamer son abolition.

« Encore une fois, Philippe Couillard rate une occasion de se mettre au diapason des Québécois et d’exiger l’abolition du Sénat. Le Parti libéral s’entête à vouloir maintenir cette institution moribonde et antidémocratique. On paie près de 100 millions par année pour cette « Chambre haute » qui est essentiellement inutile. Même si la proposition libérale était acceptée, le premier ministre canadien garderait quand même le dernier mot sur les nominations, malgré le fait que le Sénat devrait, en théorie, remplir la fonction de « Chambre des régions ». On est loin d’un grand renouveau démocratique », s’est indigné Stéphane Bergeron.

Qui plus est, pendant que les premiers ministres du Canada et du Québec s’amusent à chercher des façons de réformer le Sénat, plusieurs enjeux restent non réglés entre le Québec et le Canada. « Au lieu de se relancer la balle et d’ébaucher des propositions au sujet du Sénat, Philippe Couillard et Justin Trudeau devraient s’affairer à régler les importants litiges qui coûtent très cher aux Québécois. Le Parti libéral du Québec pourrait s’attaquer, par exemple, à l’indexation nettement insuffisante des transferts en santé, aux plafonds injustes imposés à la péréquation, ou au traitement inéquitable des dividendes d’Hydro-Québec dans le calcul de la part du Québec, plutôt que de proposer des réformes d’un optimisme naïf qui n’améliorent en rien la situation du Québec », a conclu le député de Verchères.

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