Photo prise le 9 mai, lors du lancement du Plan économique de Martine Ouellet

Course à la chefferie du PQ
Xavier Barsalou-Duval donne son appui à Martine Ouellet

Daniel Castonguay

Par le biais de sa page Facebook, le député bloquiste de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères a donné aujourd’hui son appui à Martine Ouellet dans la course à la chefferie du Parti Québécois qui s’amorce.

Xavier Barsalou-Duval pense que  le mouvement indépendantiste a besoin d’un leadership assumé, de gens de courage et de convictions qui savent se tenir debout dans l’adversité: «On a souvent vu, dans les dernières années, une tendance à tergiverser sur l’indépendance, à ne pas entreprendre le dossier de front. Je considère que c’est la seule façon possible pour rassembler les indépendantistes’‘ mentionnait-il

«Martine Ouellet a ces qualités et cette approche et c’est donc pour ces raisons que je crois qu’elle serait la meilleure personne pour diriger nos forces. Parce que choisir le chef du Parti Québécois, c’est aussi choisir le prochain chef des indépendantistes » concluait le député.

Cette annonce ne saurait surprendre les observateurs politiques puisque Xavier Barsalou-Duval était déjà présent le 9 mai dernier lors du lancement du manifeste économique de Martine Ouellet, Climat Québec 2030 .

Le plan de Martine Ouellet

Le plan de développement économique intelligent Climat Québec 2030 est un projet structurant de développement économique et de création d’emplois dans toutes les régions du Québec.

Ce plan vise  à diminuer de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990. On y propose d’investir 4,5 milliards de dollars pour moderniser les usines du Québec  ce qui aurait notamment comme résultat la création de 125 000 emplois.

En transports, il est urgent selon le plan Ouellet d’investir plus en transport en commun et d’électrifier plusieurs secteurs: les 8000 autobus scolaires et les 3000 autobus municipaux, 1 million de voitures et 150 000 camions légers de transport de marchandises. Un vaste programme d’investissement de 8 milliards de dollars pourrait  ainsi créer plus de 130 000 emplois.

Mais pour réaliser ce projet, «il est urgent que le Québec devienne un pays et qu’il prenne le plein contrôle de son avenir économique, environnemental et politique. Ce n’est pas dans un pays pétrolier comme le Canada qu’il y parviendra »  affirme Martine Ouellet.