Stéphane Bergeron réagit à la récente sortie de Jean-Marc Fournier
Le député de Verchères, whip en chef de l’opposition officielle et porte-parole de sa formation politique en matière de relations Québec-Canada, monsieur Stéphane Bergeron, se surprend de la virulence de la récente sortie du ministre Jean-Marc Fournier contre le projet de souveraineté.
«On se demande quelle mouche a bien pu le piquer… C’est comme s’il venait tout à coup de réaliser que le Parti Québécois est un parti indépendantiste et que, tout naturellement, une course à la direction permet d’échanger sur les scénarios possibles pour mener le Québec à sa souveraineté. Il nous appelle à abandonner ce qu’il appelle notre “obsession référendaire”. C’est plutôt lui qui semble être obsédé par la question de l’indépendance et qui devrait peut-être respirer par le nez!», a déclaré monsieur Bergeron.
«Ce que révèle cette réaction épidermique du parti libéral de Philippe Couillard, a-t-il poursuivi, c’est son impuissance à essayer d’apporter le moindre changement qui puisse être favorable au Québec à l’intérieur du Canada. Au-delà du seul manque de volonté politique, il sait très bien que toute demande de sa part se heurtera à un refus catégorique de la part du gouvernement fédéral et des provinces. Il en vient à ne plus rien demander, de crainte de se faire dire non… Tout ce qu’il trouve donc à faire, c’est d’essayer de rabaisser celles et ceux qui tentent d’améliorer le sort du Québec sans attendre, sans permission à demander et par nos propres moyens.»
«C’est ça, “préparer le Québec des prochaines générations”? C’est ça, “bâtir un Québec où tout est possible”? C’est ça, “s’appuyer sur notre fierté et notre confiance, en bâtissant des alliances”, alors que la stratégie du gouvernement consiste à annoncer d’emblée que nous capitulerons sans même livrer bataille et que les seules alliances qui tiennent sont celles à l’intérieur desquelles il accepte béatement d’être cantonné? Quelles sont les “vraies affaires” dont s’occuperait le parti libéral? Les libéraux ne s’occupent pas de créer des emplois; ils ne s’occupent pas d’investir en éducation; ils ne s’occupent pas des soins de santé; ils ne s’occupent pas des familles. Le parti libéral est en gestion de crise constante, de coupure en coupure», d’ajouter le député de Verchères.
«Si les libéraux écoutaient vraiment la population, ils comprendraient que ce dont les gens sont tannés d’entendre, c’est de la corruption et l’austérité libérales, qui sclérosent la politique québécoise depuis plus d’une décennie! La population a soif de changement. Le Parti Québécois propose la seule option qui puisse représenter un véritable changement. Quand on a essayé à maintes reprises de changer les acteurs, voire même le décor, et qu’on réalise qu’il y a toujours une vague impression de déjà-vu, peut-être est-il temps d’envisager de changer le scénario. Or, en s’attaquant au Parti Québécois comme Jean-Marc Fournier vient de le faire, les libéraux tentent simplement de cacher le vide sidéral de ce qu’ils ont à proposer aux Québécoises et Québécois en haussant le ton!», de conclure Stéphane Bergeron.
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