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Tournée en Acadie
«Des rencontres intéressantes et prometteuses» -Stéphane Bergeron

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Au Village historique acadien, on parle des problèmes d’accès à l’école, surtout en français, jusque dans les années 60. (Source: Twitter de Stéphane Bergeron)

Le député de Verchères, whip en chef de l’opposition officielle et porte-parole de sa formation politique en matières de relations Québec-Canada et de francophonie d’Amérique, monsieur Stéphane Bergeron, dresse un bilan positif de la récente tournée qu’il a amorcée en Acadie, le 22 août dernier, et complétée le 25.

«Cette tournée m’a permis de reprendre contact avec certains dirigeants d’organisations représentatives du peuple acadien et d’intervenants, en Acadie, avec lesquels j’entretiens des contacts depuis nombre d’années, en plus de fouler une nouvelle fois la terre de mes ancêtres», de déclarer monsieur Bergeron.

Ces rencontres auront notamment permis de mettre en lumière certaines problématiques communes. «Partout en Amérique du nord, les communautés francophones subissent une forte pression dans un environnement principalement anglophone. Dans ce contexte, il est important de créer des liens entre les communautés, afin qu’on en vienne à réaliser que le français, langue internationale et parlée sur tous les continents, est un véritable atout sur le nôtre et, plus largement, à l’échelle du monde. À cet égard, une grande responsabilité incombe au Québec», de poursuivre le député de Verchères.

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«Il n’est pas inintéressant, a-t-il poursuivi, de rappeler que le Québec est le territoire sur lequel on retrouve le plus grand nombre de descendants d’Acadiens. Malheureusement, peu d’entre eux ont conscience de ce riche héritage. Il importe donc de redécouvrir ce pan important de notre histoire nationale. Les relations de peuple à peuple, entre le Québec et l’Acadie, doivent s’intensifier et dépasser le stade strictement symbolique pour revêtir un caractère toujours plus concret et fonctionnel. Le Québec et l’Acadie ne peuvent que se renforcer à leur contact mutuel.» Rappelons que monsieur Bergeron est lui-même d’origine acadienne. En effet, ses premiers ancêtres en terre d’Amérique se sont établis à Port-Royal (aujourd’hui Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse), vers 1685, puis à Saint-Anne-des-Pays-Bas (ou Sainte-Anne-de-la-rivière-Saint-Jean, aujourd’hui Fredericton, au Nouveau-Brunswick), avant de trouver refuge au Québec, après la Déportation. Alors qu’il était député fédéral de Verchères – Les Patriotes, il avait lancé, en 1999, un débat passionné à la Chambre des communes sur la reconnaissance des torts causés au peuple acadien dans la foulée de la Déportation, lequel avait culminé par la promulgation, en 2003, de la Proclamation royale à cet effet de la part de la couronne canadienne.

«À titre de porte-parole de l’opposition officielle en matières de relations Québec-Canada et de francophonie canadienne, il m’apparaît important de contribuer à entretenir les liens existant entre le Québec et les juridictions canadiennes, ainsi que les différentes communautés francophones et acadiennes du Canada. La tâche m’est rendue d’autant plus agréable et facilitée par cette parenté qui me relie à l’Acadie. Mes origines acadiennes, de même que mes responsabilités parlementaires, favorisent en effet les rapprochements et je me fais un point d’honneur de les encourager, voire même de les provoquer. Cette visite en Acadie constitue un moment fort de mon année, tant sur le plan personnel que professionnel. J’ai pris grand plaisir à rencontrer des intervenants qui façonnent au quotidien le devenir du peuple acadien et à retrouver ce territoire aux majestueux paysages, riche de son histoire, et d’y retrouver son attachante population dont j’ai une nouvelle fois pu constater l’hospitalité et le caractère serviable», de conclure Stéphane Bergeron.


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