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Transferts fédéraux en santé
Les libéraux pires que le gouvernement Conservateur de Stephen Harper

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Le député de Jonquière et chef de l’opposition officielle, Sylvain Gaudreault, le député de Verchères et porte-parole du Parti Québécois en matière de relations Québec-Canada, Stéphane Bergeron, et la députée de Taillon et porte-parole en matière de santé et d’accessibilité aux soins, Diane Lamarre, déplorent l’attitude du premier ministre Philippe Couillard, qui refuse toujours d’agir concrètement contre la décision de son homologue canadien Justin Trudeau de diminuer les transferts en santé.

« La réforme des transferts en santé, qui va réduire de moitié la progression du financement fédéral, va bientôt se concrétiser si Justin Trudeau s’acharne à ne pas respecter ses engagements. Avec Stephen Harper, on savait que le financement de la santé serait coupé par le fédéral. Avec Justin Trudeau, en plus de garder les mêmes coupes, on ajoute des conditions; c’est pire! Et, devant ça, le premier ministre ne fait rien », a déclaré Sylvain Gaudreault.

« Le ministre de la Santé Gaétan Barrette nous annonce qu’il refusera toute somme d’argent accordée sous condition par le fédéral. Le résultat de ce dialogue de sourds entre fédéralistes, c’est que les patients québécois sont pris en otage. Pas d’entente, pas d’argent, et tant pis pour les malades! « Appelez votre député fédéral » : c’est ça, la dernière trouvaille du ministre de la Santé? Est-ce que le premier ministre est d’accord avec cette stratégie? », a de son côté demandé Stéphane Bergeron.

« Une façon d’établir un véritable rapport de force avec Ottawa serait de mettre en réserve un montant équivalent, provenant de nos versements de TPS, que nous pourrons utiliser si le gouvernement fédéral ne lève pas ses conditions quant au financement de la santé. Voilà comment défendre les intérêts du Québec sans pénaliser les patients », a proposé le chef de l’opposition officielle.

« Le ministre de la Santé, lui, s’agite beaucoup, mais n’obtient pas plus de résultats. On dirait qu’il était clairement plus astucieux quand il négociait pour les médecins et pour lui-même que maintenant, alors qu’il négocie pour les Québécois. Le premier ministre se liquéfie devant Justin Trudeau, comme d’habitude, et il laisse son ministre de la Santé faire des menaces qu’il ne pourra pas mettre à exécution sans risquer de nuire à l’accessibilité aux soins. Quel est le geste concret que compte faire le premier ministre?», a conclu Diane Lamarre.

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