Financement des soins de santé
Le fédéral doit augmenter sa contribution, et ce, sans condition
Lors de la période de questions du 29 septembre dernier à l’Assemblée nationale, le député de Verchères, whip en chef de l’opposition officielle et porte-parole du Parti Québécois en matière de relations Québec-Canada, monsieur Stéphane Bergeron, a fortement critiqué la désinvolture du gouvernement libéral de Philippe Couillard face à l’intransigeance fédérale quant au financement du système de santé québécois.
«Le fédéral ajoute l’insulte à l’injure dans le dossier des transferts fédéraux en santé. Je rappelle à tous que les dépenses en santé étaient financées à 50% par le fédéral jusqu’en 1978. Aujourd’hui cette part n’est plus que de 22%! Pourtant, les taxes et impôts que les Québécoises et Québécois paient à Ottawa n’ont jamais cessé d’augmenter depuis. L’ancien premier ministre Harper avait unilatéralement décidé que les montants seraient encore réduits à partir de cette année. Le nouveau premier ministre Trudeau a avalisé les mêmes coupures, mais, en plus, il ajoute des conditions, alors que la santé est une compétence exclusive des provinces. C’est tout simplement inacceptable!», de s’insurger monsieur Bergeron.
«Les patients du Québec sont pris en otages au beau milieu de cette chicane entre fédéralistes. Le ministre des affaires intergouvernementales peut-il dire aux Québécoises et Québécois ce qu’il fera pour que le fédéral retourne au Québec sa juste part des dépenses en santé, et ce sans la moindre condition?», de demander Stéphane Bergeron.
Signalons que l’opposition officielle a suggéré au gouvernement du Québec de retenir le versement de la TPS au gouvernement fédéral si ce dernier persistait non seulement dans sa décision de couper sa contribution au financement des soins de santé, mais d’y assortir, en plus, quelque condition.
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