Langue de travail à la Ville de Gatineau
Stéphane Bergeron réclame que le gouvernement libéral défende la Charte de la langue française
Lors de la période de questions du 8 décembre dernier à l’Assemblée nationale, le député de Verchères et responsable de l’opposition officielle pour la région de l’Outaouais, monsieur Stéphane Bergeron, a vivement critiqué le laisser-faire du gouvernement libéral de Philippe Couillard dans le dossier de la langue de travail au Québec en faisant spécifiquement référence à la situation qui a cours à la Ville de Gatineau.
«Depuis près de 40 ans, la Charte de la langue française a fait l’objet de multiples recours judiciaires. Le plus récent: le syndicat des cols blancs contre la Ville de Gatineau. L’affaire remonte à 2009, alors que la Ville avait affiché un poste de commis aux finances comportant une exigence à l’effet de pouvoir communiquer en anglais. En se basant sur l’article 46 de la Charte de la langue française, le syndicat a déposé un grief indiquant qu’il n’était pas nécessaire de faire de ce poste un poste bilingue. En effet, l’article 46 de la charte stipule qu’“il est interdit à un employeur d’exiger, pour l’accès à un emploi ou à un poste, la connaissance ou un niveau de connaissances spécifiques d’une langue autre que la langue officielle, à moins que l’accomplissement de la tâche ne nécessite une telle connaissance”. Le débat s’est donc transporté devant les tribunaux. Le Procureur général du Québec peut intervenir devant la Cour suprême et défendre son interprétation des articles 1, 4 et 46 de la Charte de la langue française. Compte tenu des implications possibles de cette cause pour l’avenir, le Procureur général entend-il intervenir?», a demandé monsieur Bergeron.
Face à une réponse élusive donnée par le ministre responsable de la Charte de la langue française, le député de Verchères est revenu à la charge: «Le ministre peut bien réitérer que la langue de travail au Québec, est bel et bien le français, mais le fait est qu’en 2012, six employeurs sur 10 exigeaient la connaissance de l’anglais, ce qui illustre bien que le français, comme langue de travail, recule partout au Québec. La Charte de la langue française établit pourtant deux principes qui tiennent lieu de droits fondamentaux pour les Québécoises et Québécois: Article 1 – «Le français est la langue officielle du Québec»; Article 4 – «Les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français». Le gouvernement du Québec doit absolument intervenir dans ce débat et défendre la Charte de la langue française. Le gouvernement va-t-il plaider cette cause en cour? Est-ce que la Procureure générale, qui est également la ministre responsable de la région de l’Outaouais, défendra l’interprétation du Québec devant la Cour suprême?», de tonner Stéphane Bergeron.
.
.
Pour ne rien manquer des nouvelles hyperlocales du www.lecontrecourant.com, aimez notre page Facebook et inscrivez-vous au Contre-courriel !
Vous pourriez aimer aussi :
Semaine d’actions contre le racisme: la diversité à l’honneur dans la MRC de Marguerite-D’Youville
Dans le cadre de la 26e Semaine d’actions contre le racisme qui aura lieu du 21 au 31 mars, la MRC de Marguerite-D’Youville réaffirme son engagement en faveur d’un vivre-ensemble harmonieux et inclusif en proposant des activités.
Municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu: séance du conseil municipal le 11 mars 2025
Nous vous informons que la prochaine séance ordinaire du conseil municipal se tiendra le mardi 11 mars 2025 à 19h30 à la salle communautaire, située au 102, rue de la Fabrique.
Ligue de hockey amicale non compétitive « Les Bons Amis »: joueurs(euses) recherchés(es)
Tu n’as jamais joué dans une ligue organisée ou tu as cessé de jouer parce que le calibre de jeu était devenu trop rapide et trop fort ?
Déjeuner au féminin: Audace, détermination et succès des femmes d’affaires de la Rive-Sud
L’édition 2025 du Déjeuner au féminin de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, présentée par Evol, restera gravée dans les mémoires.