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Quatre choses que vous ne saviez pas sur les REER

Éric Cayouette

Conseiller en sécurité financière, représentant en épargne collective
Eric.Cayouette@Groupeinvestors.com
514-553-8783

Les REER sont plutôt simples, mais voici quelques faits qui pourraient vous surprendre.

De nombreux Canadiens savent qu’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un précieux – et polyvalent – outil pour planifier sa retraite, mais ce type de compte offre d’autres avantages méconnus. La plupart des gens ont intégré qu’un REER peut être utilisé pour épargner à long terme. L’argent que vous y versez fructifie à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que vous le retiriez au moment de la retraite. Vos économies seront alors imposées selon votre taux d’imposition personnel. Le plafond des cotisations est déterminé selon votre revenu, et ceux qui versent de l’argent dans leur compte bénéficient généralement d’un remboursement d’impôt.

1. Vous pouvez (et devriez peut-être) reporter la déduction fiscale que permet votre REER

Plusieurs sont portés à demander la déduction fiscale à laquelle ils ont droit pour bénéficier d’un remboursement d’impôt. Si vous croyez que votre taux d’imposition sera supérieur au cours des années suivantes, il vaut peut-être mieux attendre. Continuez à cotiser à votre REER chaque année, mais ne réclamez les déductions que lorsque votre revenu sera plus élevé. Pourquoi ? Parce que plus votre taux d’imposition est élevé, plus votre réduction d’impôt sera importante. À titre d’exemple, au Québec, un contribuable dont le salaire est de 25 000 $ et qui déclare une cotisation de 5000 $ à son REER obtient une réduction d’impôt de 1425 $ – soit 28,5 % du montant de sa cotisation. Si ce contribuable reporte à une année ultérieure la déclaration de cette cotisation et que son revenu s’élève alors à 50 000 $, la réduction d’impôt liée à sa même cotisation de 5000 $ sera de 1855 $ – soit 37,1 % du montant de la cotisation.

2. Vous pouvez retirer de l’argent de votre REER avant votre retraite

La majorité des contribuables savent qu’ils peuvent retirer jusqu’à 25 000 $ de leur REER sans payer d’impôt, pour acheter une propriété, et prendre jusqu’à 15 ans pour rembourser ce « prêt ». Ils ne réalisent toutefois pas qu’ils peuvent aussi le faire dans le cadre du Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP), conçu pour aider les adultes à suivre des formations. Si vous empruntez de l’argent à votre REER pour un REEP, vous devrez le rembourser selon un échéancier donné, comme pour le RAP. Cependant, le REEP permet de retirer jusqu’à 20 000 $ en quatre ans (un maximum de 10 000 $ par année civile) et doit être remboursé en moins de 10 ans.

3. Votre conjoint peut déclarer une partie de votre revenu

Pendant de nombreuses années, un REER au profit du conjoint était le seul régime enregistré qui permettait à un couple de fractionner son revenu. Toutefois, en 2007, le gouvernement du Canada a adopté des mesures autorisant le fractionnement d’un revenu provenant d’un régime de pension agréé ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) – ce en quoi le REER sera probablement converti – lorsque le bénéficiaire est âgé de 65 ans ou plus. Ce changement vise à aider les ménages dont l’un des conjoints a un revenu largement inférieur à l’autre.

4. Vous ne devriez pas vous contenter d’un REER

Il est plus avantageux de jumeler le REER et le CELI pour couvrir tous vos besoins d’épargne à court terme et à long terme. Le REER est un excellent outil pour épargner à long terme, mais il a l’inconvénient de sanctionner lorsqu’on a besoin d’argent rapidement. Il n’a pas été conçu pour être un fonds d’urgence. Si vous avez soudainement besoin de 10 000 $, prenez-les dans votre CELI. En règle générale, mieux vaut investir dans un REER si votre revenu est imposé à un taux de 37 % à 45 %. Si votre taux d’imposition est moindre, il est préférable d’avoir recours à un CELI comme principal compte d’épargne. Il est important de déterminer ce qui est le plus avantageux pour vous, mais la meilleure option demeure probablement la combinaison de ces deux outils d’épargne. Nous recommandons de considérer le REER et le CELI comme deux modes d’épargne complémentaires pour atteindre ses objectifs de retraite.

Éric Cayouette
Conseiller en sécurité financière, représentant en épargne collective
Eric.Cayouette@GroupeInvestors.com
514-553-8783
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