Emily et Philip Desmarais

L’épicerie IGA de Contrecoeur change de mains

Denis-Charles Drapeau
dcdrapeau@lecontrecourant.com

C’est désormais officiel, l’épicerie IGA de Contrecoeur a de nouveaux propriétaires depuis le 6 novembre dernier. Ce qui met un terme aux conjectures qui circulaient depuis quelque temps au sujet de la succursale de la bannière Sobeys.

Le Marché Pierre Robitaille

Un nom bien ancré dans les mémoires des gens et reconnu par la plupart des organismes à but non lucratif de la région, le Marché IGA Pierre Robitaille a été présent durant plusieurs années dans le décor contrecœurois autant par la nature même de l’entreprise, que par son implication dans la communauté.

De nouveaux défis

Ayant démarré une entreprise de déneigement il y a quelques années, monsieur Pierre Robitaille a décidé de relever de nouveaux défis après avoir évolué 29 ans dans le monde de l’alimentation. «Le fait que mes parents ont été propriétaires d’un IGA et les années à travailler avec eux, m’ont fortement inspiré à me partir à mon compte et d’ouvrir ma propre épicerie. Je dois dire que durant toutes ces années, chaque matin, j’avais hâte d’aller travailler!» nous dit M. Robitaille.
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Remerciements

«Aujourd’hui je tiens à remercier mes clients de longue date qui m’ont suivi depuis mon petit magasin de la route Marie-Victorin jusqu’à mon magasin actuel, ainsi qu’à la nouvelle clientèle de Contrecoeur. Merci aussi à mes employés qui m’ont toujours épaulé, qui se sont dévoués et investis pour offrir à nos clients un service à la hauteur de leurs attentes. Merci également à mes partenaires d’affaires qui ont grandement collaboré à mon succès. Par ailleurs, je suis persuadé que les nouveaux propriétaires sauront, par leur dynamisme et leur expérience, apporter un vent de nouveautés et de continuité du IGA de Contrecoeur», souligne M. Robitaille.

M. Pierre Robitaille

Les nouveaux propriétaires

Certains l’auront déjà remarqué, mais déjà des éléments de la devanture du commerce ont changé et laissent entrevoir la nouvelle image de l’entreprise. Originaires de Saint-Lin-Laurentides, Emily et Philip Desmarais sont deux cousin(e)s dans la vingtaine, passionnés du domaine de l’alimentation. Ils ont découvert la Rive-Sud que tout récemment et ils s’y sont établie afin de s’approcher de leur «bébé». En effet, Emily habite désormais Longueuil et Philip est nouvellement résident de Contrecoeur. «Personnellement, je trouve important de prendre le pouls et de connaitre les gens d’ici», nous confie Philip Desmarais.

Un rêve qui se réalise

D’abord caissière à 15 ans à Saint-Donat, Emily Desmarais rêve de devenir marchande depuis ce temps. «Un jour, j’ai rencontré le vice-président de Sobeys et il m’a signalé que pour y arriver, il me fallait une technique de gestion de commerce et un bac en administration, c’est ce que j’ai fait! Et c’est pareil pour Philip, on a la même formation», nous explique Emily Desmarais.

Un programme rigoureux

Il faut savoir qu’il existe un programme spécifique et rigoureux afin de devenir gestionnaire chez Sobeys. «En fait, après les études, on commence en bas de l’échelle comme commis dans chaque département durant un an. Le but étant de connaitre les différentes tâches qui prévalent dans une épicerie… Par la suite, on devient assistant de chaque département et à toutes les étapes, il y a un examen à passer jusqu’à devenir directeur de magasin. Un processus qui m’a pris deux ans et demi!» précise Mme Desmarais.
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Après avoir été directrice de plusieurs succursales de la région de Montréal, l’occasion de devenir propriétaire s’est enfin présentée. «Je dois avouer que j’ai vu ça un peu gros, alors j’ai proposé une association avec mon cousin Philip qui travaillait déjà dans le domaine de l’alimentation».

«Lorsqu’elle m’a offert de s’associer, je suis allé faire le même programme qu’elle, mais de manière condensée à la Place Longueuil et j’y suis resté jusqu’à la transaction. Je dois dire que l’on s’est très bien entendu avec Pierre (Robiltaille). Il nous a beaucoup aidé et a été très compréhensif avec nous aussi. Cela s’est vraiment bien fait, une belle transaction!» avoue Philip Desmarais.

Une histoire de familles et de proximité

À l’image de plusieurs grandes familles de Contrecoeur, les Desmarais se disent tricotés serré, étant très proches les uns des autres. De plus, cette nouvelle acquisition suscite l’enthousiasme des oncles, tantes et cousins, venant tour à tour donner leur coup de main. Cet engouement pour Contrecoeur incite même certains membres de la famille à s’y installer. «En fait, nous venons tous les deux d’une petite municipalité… alors après avoir travaillé en ville, le retour au contact humain, la proximité de la clientèle… c’est exactement ce que nous cherchions!», admet Mme Desmarais.

L’équipe des gérants et les nouveaux propriétaires

Des changements?

Aux dires des Desmarais, la succursale de Contrecoeur a beaucoup de potentiel. Outre la devanture, le premier changement se fera dans le département des fruits et légumes, selon Emily : «On change la disposition, on va augmenter la variété en ajoutant une section complète de fruits biologiques par exemple».

«Il faut dire qu’au fil du temps, chaque département sera retouché. Avec Sobeys, nous avons accès à des spécialistes qui sont là pour remettre les départements aux goûts du jour, mais l’idée principale est de s’adapter aux besoins des résidents de Contrecoeur. Aussi, on a fait décaper et vernir le plancher, les employés auront de nouveaux uniformes, etc.», rajoute Philip Desmarais.

Les 1, 2 et 3 décembre

Emily et Philip invitent la population à venir les rencontrer lors d’une fin de semaine de festivités soulignant l’inauguration officielle. Durant trois jours, il y aura plusieurs activités au menu : des dégustations, une nutritionniste, des sommeliers (SAQ), des mascottes, etc. De plus, il y aura plusieurs prix à gagner, dont un panier d’épicerie sous forme de carte cadeau. «Ce sera l’occasion idéale de rencontrer notre future clientèle», se réjouit M. Desmarais. «Par contre, je tiens à dire qu’il y aura toujours un de nous deux qui sera présent dans le magasin. Alors, il ne faut pas hésiter à venir nous voir!»

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