Le Contre-courant
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Calixa-Lavallée, Contrecœur et Verchères
Bannissement des sacs de plastique à usage unique depuis le premier janvier


Denis-Charles Drapeau
dcdrapeau@lecontrecourant.com

Plusieurs municipalités commencent à emboiter le pas suite à l’initiative du Conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en 2015, de bannir les sacs de plastique à usage unique de son territoire. Une tendance mondiale qui fait suite à la rencontre de Paris sur la lutte aux changements climatiques.
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Sur la Rive-Sud

En se souscrivant au bannissement des sacs de plastique sur leur territoire, les municipalités du Grand Montréal, dont Calixa-Lavallée, Contrecœur, Saint-Amable, Saint-Basile-le-Grand, Sainte-Julie, Varennes et Verchères, rejoignent ce vaste mouvement mondial. Ainsi, plusieurs villes et régions métropolitaines américaines et européennes ont également décidé d’agir pour réduire l’utilisation de ses sacs.

Pourquoi?

Selon la CMM, il y a entre 1,4 et 2,7 milliards de sacs d’emplettes, principalement des sacs de plastique, sont distribués chaque année au Québec. Seulement 14 % de ces sacs sont récupérés. L’objectif de bannir les sacs de plastique à usage unique est de réduire l’impact des sacs de plastique sur l’environnement.

L’impact environnemental

En plus d’être une nuisance visuelle, les sacs de plastique perdus ont des impacts importants sur les écosystèmes terrestres et marins et leur dégradation peut prendre plusieurs années. Les particules de plastiques ingérées par la faune entrent dans la chaîne alimentaire océanique, dont l’humain fait partie. Les sacs de plastique à usage unique sont dommageables pour l’environnement, car leur production requiert des produits pétroliers et de l’eau et génère des gaz à effet de serre. Par ailleurs, il n’y a toujours pas de solution rentable pour le recyclage de ces sacs, tant sur le plan écologique qu’économique.

Les sacs de plastique visés par l’interdiction

Le bannissement concerne essentiellement la distribution, dans les commerces de détail, de sacs d’emplettes de plastique d’une épaisseur de moins de 50 microns. Cette norme est inspirée d’une directive européenne, une norme équivalente étant également utilisée aux États-Unis, dans l’État de la Californie. Au-delà de cette épaisseur, il est peu probable qu’un sac s’envole et devienne un déchet sauvage. À noter, les sacs oxodégradables, biodégradables et compostables sont également visés par l’interdiction.

Quelques exceptions

Il faut savoir que ce ne sont pas tous les sacs de plastique ne sont pas visés par cette interdiction. En effet, les sacs d’emballage en plastique utilisé à des fins d’hygiène ou pour les denrées alimentaires et les produits en vrac, feront exception. De même que les sacs de plastique contenant du matériel publicitaire, les housses de plastique (nettoyage à sec), ainsi que les produits déjà emballés par un processus industriel. De plus, les sacs délivrés pour les médicaments au comptoir des pharmacies seront également exclus ce règlement.

En savoir plus…
http://cmm.qc.ca/fr/champs-intervention/environnement/dossiers-en-environnement/sacs-de-plastique-a-usage-unique/
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