Le Contre-courant

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Budget fédéral
«Alors qu’au Québec, on se serre la ceinture depuis quatre ans, le fédéral dépense sans compter… mais pas pour le Québec !» -Stéphane Bergeron

À la suite de la présentation, le 27 février dernier, du budget fédéral, le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron, s’est dit très déçu – mais nullement surpris ­– de constater que le Québec demeure l’un des grands oubliés du gouvernement libéral de Justin Trudeau… Il a rappelé que, dans les heures précédant la présentation du budget fédéral, le Parti Québécois avait rendu publiques ses attentes, au demeurant très minimales… dont absolument aucune n’a été prise en compte et satisfaite par le gouvernement de Justin Trudeau!

Rappelons que le Parti Québécois a demandé, qu’au chapitre de l’électrification des transports, pour laquelle l’Institut de recherche en énergie (IREQ) d’Hydro-Québec, situé à Varennes, serait assurément appelé à jouer un rôle central, qu’Ottawa mette en place un rabais fédéral à l’achat de véhicules électriques, comme c’est le cas au Québec, et d’octroyer à ce dernier sa juste part du Fonds d’innovation pour le secteur automobile, de même que pour l’installation de bornes électriques à recharge rapide. En matière d’équité fiscale, le Parti Québécois attendait d’Ottawa à ce qu’il ajuste ses actions à son discours et annuler donc les conventions fiscales avec les paradis fiscaux, dont les deux qu’il vient tout juste de signer avec la Grenade, de même qu’avec Antigua-et-Babuda, et qu’il mette fin à l’entente conclue avec Netflix, qui pénalise injustement les entreprises d’ici. Par ailleurs, le Parti Québécois a enjoint le gouvernement fédéral, qui insiste pour conserver sa juridiction en matière de télécommunications, à se montrer digne de cette compétence et à agir concrètement pour assurer l’accessibilité à la téléphonie cellulaire et à Internet haute vitesse dans toutes les régions du Québec… y compris dans la circonscription de Verchères, dont les secteurs ruraux, qui font pourtant partie de la Communauté métropolitaine de Montréal, sont trop souvent mal desservis. Finalement, le Parti Québécois a présenté ses attentes quant au traitement injuste accordé par Ottawa aux pêcheurs québécois par rapport à leurs homologues des provinces atlantiques et enjoint Justin Trudeau à donner enfin suite aux promesses qu’il avait faites aux travailleurs du Chantier maritime Davie.


 
«Depuis qu’il est premier ministre, Justin Trudeau prétend être le grand défenseur de la classe moyenne. Il devrait donc n’avoir de cesse d’alléger leur fardeau fiscal, plutôt que de continuer à favoriser les plus riches. Or, le budget fédéral n’était toujours pas au rendez-vous à ce chapitre. Pourtant, les deux mesures concrètes que nous lui proposions frappaient dans le mille…», de déplorer monsieur Bergeron, qui rappelle d’ailleurs que le Parti Québécois avait pourtant avancé, par rapport au cas de Netflix, une solution à coût nul pour les contribuables, soit la perception obligatoire des taxes sur tous les biens et services (tangibles ou intangibles) acquis sur Internet, tout en compensant l’effet sur leur fardeau fiscal par une baisse équivalente du taux global de taxation. «Si cette simple mesure avait été appliquée, nos commerçants auraient sûrement eu le sentiment de ne plus subir un traitement injuste par rapport aux multinationales faisant affaires sur le Net en se soustrayant aux obligations fiscales auxquelles ils doivent, eux, s’astreindre».

«Rien de tangible non plus pour l’électrification des transports ou pour un accès plus large à Internet haute vitesse; rien pour nos pêcheurs ou les travailleurs de la Davie. Pourtant, le gouvernement Trudeau continue d’endetter le Canada de façon complètement débridée, alors que nous connaissons une période de croissance sans précédent, annulant par le fait même les effets des efforts auxquels nous avons dû consentir à Québec, ces dernières années, et ce, au prix de coupures draconiennes affectant au premier chef celles et ceux qui avaient le plus besoin des services de l’État, pour réduire leur endettement collectif. Décidément, il n’y a vraiment rien pour le Québec dans ce budget pourtant très prodigue», de conclure Stéphane Bergeron.
 

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