M. Cédric G.-Ducharme (Photo d’archives)

Golf de Beloeil
Le Parti Québécois surveille de près l’évolution de ce dossier

Le Parti Québécois de Borduas s’intéresse de près au dossier du Golf de Beloeil et sera présent pour veiller à ce que la protection de l’environnement et le respect des voies démocratiques soient au cœur des démarches.

Rappelons que les propriétaires du Golf de Belœil, institution privée, ont proposé d’en vendre une partie afin de pallier aux problèmes financiers auxquels l’entreprise ferait face, de sorte que le Golf pourrait continuer à opérer et ainsi conserver sa vocation première, récréative. Par ailleurs, des citoyens du comté de Borduas, particulièrement de Belœil, sont en ce moment à pied d’œuvre afin d’assurer que le terrain du Golf demeure un endroit vert qui conserverait sa vocation actuelle et, au mieux, deviendrait un parc municipal.

Nous constatons qu’en ce moment la volonté première semble être la pérennisation de l’espace vert que constitue le Golf, dans sa forme actuelle ou autrement. Le Parti Québécois accueille favorablement cette orientation en ce que trop peu d’espaces verts, en milieu périurbain, existent aujourd’hui tant la pression exercée par le développement immobilier est grande et irrésistible.

Nous appuyons en ce sens la volonté de la ville de Belœil de soumettre à un moratoire tout changement de zonage qui aurait pour effet de miner sa capacité à protéger ou créer de tels espaces. Nous comprenons que la démarche de consultation que la municipalité s’est engagée à lancer à court terme vise à faire entendre les citoyens concernés par ces enjeux et qu’elle leur donnera non seulement la possibilité de communiquer leur point de vue et aspirations, mais aussi d’être des partenaires à part entière dans le développement de leur ville.

Le sondage commandé par le regroupement citoyen « Sauvons l’espace vert de Beloeil » et effectué par la firme Léger est sans équivoque. À plus de 75%, les citoyens et citoyennes sondés souhaitent que l’ensemble du terrain conserve sa vocation d’espace vert récréatif actuelle (90% chez les moins de 35 ans). Au Parti Québécois, nous sommes convaincus que la protection de notre environnement et de nos espaces verts, qu’ils soient en milieu urbain, agricole, humide ou boisé, est un enjeu qui demandera une mobilisation citoyenne déterminée et vigoureuse au cours des prochaines années. Nous saluons l’engagement et la vigilance des membres du comité impliqués dans la défense de l’intégrité du Golf de Belœil. Au cours des dernières années, des citoyens de plusieurs municipalités au Québec ont vu avec une certaine impuissance leurs golfs en milieu urbain ou périurbain démantelés et vendus au plus offrant promoteur immobilier. La vigilance est de mise et les craintes sont compréhensibles.

De plus en plus, la crise climatique et la densification rendront les espaces verts essentiels dans nos milieux urbains, et il est impératif de commencer à les considérer comme des actifs municipaux positifs, comme un investissement dans la qualité de vie des citoyens. Ces espaces devraient être protégés car ils rendent des services aux communautés qui ne se comptabilisent pas aussi facilement que des taxes ou des redevances mais qui n’en sont pas moins utiles et essentiels en termes de qualité de vie, de lutte aux ilots de chaleur et de captation de GES, par exemple.

Nous suivrons donc avec intérêt ce dossier municipal, au cœur duquel s’inscrivent les valeurs environnementales et de démocratie délibérative qui gouvernent à notre engagement politique au Parti Québécois.

Cédric G.-Ducharme
Président

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