Le Contre-courant

Négociation à la MRC Pierre-de-Saurel
Le conseil de la MRC bloque l’adoption de l’entente de principe, déplore le SFPQ

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) demande l’aide d’un médiateur alors que le conseil de la MRC Pierre-de-Saurel bloque le processus d’approbation de l’entente de principe pour la mise en place d’une première convention collective de travail du personnel de la MRC.

Le SFPQ rappelle que, depuis le début de la négociation en 2019 entre le Syndicat et les représentants patronaux de la MRC, les négociations se sont déroulées dans un esprit de respect et d’ouverture. Le 3 juin dernier, lors de la séance de travail du conseil de la MRC, la partie patronale a présenté le résultat de la négociation afin d’obtenir une résolution d’adoption. Depuis cette séance, trois rencontres supplémentaires ont eu lieu afin de répondre aux nombreuses questions et demandes d’information notamment du maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, qui s’est montré insistant. Récemment, le Conseil a reculé et a demandé de retourner à la table pour revoir certaines dispositions. Ce qui fait que, sept semaines plus tard, l’entente de principe n’est toujours pas adoptée, déplore le SFPQ.

« Ce genre d’aller-retour d’informations des politiciens, c’est du jamais vu dans les pratiques habituelles de négociations de convention collective des MRC au Québec. Nous constatons que l’attitude du maire de Sorel-Tracy, qui impose sa supériorité de ville- centre, et qui semble agir comme roi et maître de la région, a un impact négatif sur le processus d’approbation de l’entente de principe. Monsieur Péloquin ralentit volontairement les travaux en multipliant les demandes d’informations supplémentaires et entrave le processus menant à l’adoption de l’entente », constate le co-président de la région de Montréal-Laval-Montérégie du SFPQ, Jean-François Sylvestre.

Devant la frustration grandissante de ses membres, et la lenteur de prise de décision du conseil de la MRC, le SFPQ a déposé une requête de médiation au ministère du Travail afin de faire bouger les choses. « On ne peut pas prendre les employés de la MRC en otage parce que le maire de la ville-centre a décidé que l’entente négociée de bonne foi entre les parties ne lui convenait pas. Nous ne vivons pas dans une dictature au Québec, monsieur Péloquin! Si la situation ne change pas, nous examinerons la possibilité de déposer un recours pour négociation de mauvaise foi et nous commençons les moyens de pression aujourd’hui le 13 juillet! C’est malheureux d’en arriver là après une si belle négociation », conclut monsieur Sylvestre.


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