M. Paul St-Pierre Plamondon en compagnie de M. Xavier Barsalou Duval et de M. Stéphane Bergeron. (Source photo: Facebook de Paul St-Pierre Plamondon)

Politique provinciale
Le chef du Parti Québécois de passage dans le comté de Verchères


Daniel Castonguay
redaction@lecontrecourant.com

M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, était en tournée dans le comté de Verchères le 25 novembre dernier. Il a répondu aux questions du LeContrecourant.com.

Avez-vous un message particulier pour les électeurs de Verchères, un objectif particulier pour votre visite?

Premièrement, pour nous, Verchères est un comté très important. On y retrouve plusieurs personnes qui ont à cœur la langue française, la culture québécoise, l’environnement. Donc, dans ce qu’on a à proposer au Parti Québécois, il y a beaucoup de liens avec Verchères. Notamment la Ville de Varennes qui est un modèle de transition vers la nouvelle économie, puis plusieurs gens qui voient le Québec évoluer et qui se demandent comment l’on va conserver une pérennité linguistique, culturelle et donner un avenir intéressant à nos enfants.

Dans le dossier du Port de Montréal, M. Bergeron a toujours été un ardent défenseur du projet, M. Lisée également. (…) J’ai vu cette semaine la sortie de M. Gaudreault contre les publicités des véhicules énergivores. Est-ce que le PQ se range toujours derrière le projet du Port de Montréal?

C’est sûr que chaque projet doit être fait dans le respect de la population et de l’environnement. Dans le dossier spécifique du port, on va avoir des débats lors du congrès qui arrive le 4 décembre. Nos deux préoccupations dans des projets qui avancent, c’est de s’assurer que les gens et l’environnement soient respectés.

La pandémie nous a fait occulter le problème des médecins de famille. Le budget de la santé est élevé et le manque de médecins de famille est toujours criant dans la circonscription. Comment le PQ compte-t-il régler ce problème?

C’est que la CAQ ne s’attaque pas aux vraies raisons des interruptions, aux bris de service dans le réseau de santé. Les véritables raisons, c’est que le mode de rémunération des médecins est toujours à l’acte -contrairement aux promesses de la CAQ on n’a jamais réformé leur mode de fonctionnement- et l’on continue à sous-utiliser les autres professions qui pourraient contribuer au réseau de santé comme par exemple les super-infirmières. On n’utilise pas au maximum cette possibilité-là, les CLSC sont sous-financés. Les pharmaciens, en fait tous les autres professionnels de la santé, pourraient être mis à contribution beaucoup plus, mais la CAQ a demeuré dans le modèle mis en place par Gaétan Barrette. Elle n’a pas amené de changements importants. On se retrouve donc avec un système qui est très coûteux et qui ne donne pas d’options pour les citoyens.

À un an des élections, avez-vous un candidat pressenti pour la circonscription?

On a en effet des gens qui ont levé la main. Mais vous savez par contre que le Parti Québécois est un parti démocratique. Donc il va falloir convoquer une investiture. Mais oui, il y a des gens qui ont levé la main.

En 2017, François Legault avait fait une tournée semblable à la vôtre, et avait rencontré Mme Suzanne Dansereau qui est devenue sa candidate. Dois-je surveiller vos visites aujourd’hui?

Vous allez voir que mon horaire est très chargé! Je rencontre autant des groupes communautaires que des entreprises privées, des militants, des citoyens. Donc aujourd’hui le travail est davantage pour s’assurer de bien écouter ce qui peut être amélioré au bénéfice des citoyens dans Verchères et de multiplier les rencontres pour s’assurer d’être prêt aux prochaines élections, car vous comprendrez que pour nous au parti Québécois, le comté de Verchères est très important.

Le Grand Débloquage, présenté lors de la dernière campagne électorale, est-il toujours le projet de transport en commun proposé par le PQ sur la Rive-sud ?

Il va y avoir un projet qui est renouvelé, qui va être axé, non pas sur les profits de la Caisse de dépôt, mais sur le service aux citoyens. Nous, on trouve inacceptable que ce soit les profits de la Caisse qui soient l’unique critère de la qualification de nos transports collectifs. On le voit dans plusieurs régions, les gens y perdent au change. On veut faire un virage important, qui ramène le citoyen au cœur de nos décisions et de nos budgets de transport.


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