Le Port de Montréal au Comité des transports
Xavier Barsalou-Duval fait des recommandations pour limiter l’impact environnemental du projet de Contrecœur

Le député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transport, d’Infrastructure et de Collectivités, Xavier Barsalou-Duval, a eu l’occasion, le 25 avril dernier, de questionner en comité parlementaire le Port de Montréal ainsi que de leur faire des propositions sur les façons de réduire l’impact environnemental du projet d’expansion à Contrecœur.

Diminuer l’impact du dragage

Le député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères a d’abord suggéré au Port de Montréal d’envisager des options en matière de dragage qui limitent la mise en suspension de particules nuisibles à l’habitat du chevalier cuivré.

« Parmi les 330 conditions juridiquement contraignantes que le ministère de l’Environnement et du Changement climatique a établies lors de l’autorisation du projet, la clause 3.2 stipule que : le dragage requis pour construction doit être fait en utilisant une méthode de dragage de moindre impact afin de réduire les émissions de matières en suspension dans la colonne d’eau et de réduire les dépositions de sédiments dans les herbiers », indique le député.

« Or, nous avons une entreprise dans la région de Contrecœur, qui propose de faire du dragage par aspiration plutôt que par la méthode traditionnelle de la grosse pelle mécanique qui laisse énormément de matières en suspension dans l’eau. Cette méthode mérite assurément d’être envisagée », a déclaré monsieur Barsalou-Duval.

Électrification des installations

Le vice-président du comité permanent a également incité l’administration portuaire à favoriser l’électrification de ses infrastructures et des flottes de camions.

« Les équipements électrifiés sont moins bruyants, moins polluants et n’émettent pas de particules fines, ce qui améliore grandement la qualité de l’air aux abords de telles installations. Tant d’un point de vue écologique que d’acceptabilité sociale, on a tout intérêt à maximiser l’électrification », explique Xavier Barsalou-Duval.

Le porte-parole du Port semblait d’ailleurs tout à fait en phase avec l’approche proposée par le député.

Améliorer le plan environnemental du projet

Au vu des doutes soulevés par certains groupes écologistes quant à la suffisance des mesures de compensations prévues par l’administration portuaire pour la destruction de certains herbiers, monsieur Barsalou-Duval a tenu à s’enquérir quant à l’ouverture de bonifier le plan environnemental, ce à quoi le responsable du Port de Montréal a répondu positivement.

« Je suis rassuré de l’ouverture démontrée par le Port de Montréal à bonifier son plan environnemental parce que dans tout projet d’envergure, il est fort possible que de nouvelles préoccupations ou de nouveaux enjeux surgissent éventuellement et il importe que l’on soit en mesure d’y répondre adéquatement », conclut le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Transport, d’Infrastructure et de Collectivités.


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