Maison de la culture Eulalie-Durocher
Exposition à venir pour l’artiste visuel Pascal Normand

Une nouvelle série d’œuvres de l’artiste photographe Pascal Normand sera présentée au public sous peu. En grande première, le dévoilement de ces scènes mettant en vedette le mont St-Hilaire aura lieu le 14 août prochain à la Maison de la culture Eulalie-Durocher. Le public et les médias sont invités pour le vernissage de « BEL OEIL SUR ST-HILAIRE » qui aura lieu à 14h au 1028 rue du Rivage, St-Antoine-sur-Richelieu, Qc.

La ville est et restera d’un intérêt de premier ordre pour l’artiste qui est avant tout reconnu pour ses paysages urbains. Le patrimoine industriel qui caractérise sa démarche se retrouve assez souvent dans les grandes villes. Mais inspiré depuis 3 ans par sa nouvelle région d’adoption, la Montérégie, l’artiste s’est lancé dans l’exploration de nouvelles créations présentant en avant-plan un élément appartenant à l’intervention humaine tandis que, s’élevant en arrière-plan, la montagne devient le fil conducteur de la série.

Toujours accompagné d’une pleine lune (besoin technique de luminosité oblige en milieu plus rural), cette nouvelle exposition est le commencement d’une étude du territoire qui grandira au cours des prochaines années. Utilisant la même technique qu’en milieu urbain, chacune des œuvres est créée à partir de plusieurs photographies nocturnes en longue exposition. Le travail numérique qui suit est imprimé au jet d’encre sur canevas, impression sur laquelle l’artiste photographe ajoutera en atelier de la peinture aérosol en guise de textures.

Pascal Normand, un artiste qui fait naître une autre vision de ce qui nous entoure

« Depuis l’enfance, j’aime m’aventurer hors des sentiers battus. Inspiration première, l’unicité texturale de paysages souvent industriels et de bijoux d’architecture se trouve au cœur de mon travail de création.

À la photographie nocturne, je conjugue l’art numérique et la peinture à l’aérosol afin de développer un autre regard sur ces lieux. Une mémoire collective à laquelle je rends hommage en donnant vie à une esthétique actuelle où s’établissent en filigrane des mises en scène évocatrices.

L’œuvre devient le théâtre d’une histoire qui fait écho à celle des éléments mis en lumière. Un langage plastique qui se structure à partir de dualités. La lumière telle qu’elle révèle des détails invisibles à l’œil nu et qui tranche avec la pénombre complète, la couleur vive qui nargue l’effacement de la ferraille… Autant de tensions qui suscitent l’émotion, l’identification.

Tant en milieu urbain qu’en zone rurale, ma démarche s’oriente sur la mémoire des lieux et sur l’identité. Les éléments qui nous entourent prennent un sens profond quant à leur influence sur notre propre identité ».


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