Projet de loi C-238 du Bloc Québécois
Libéraux et conservateurs unis contre la protection du français

Les libéraux de Justin Trudeau et les conservateurs de Pierre Poilievre ont voté contre le projet de loi du Bloc Québécois visant à protéger la langue française au Québec. Le Bloc Québécois dénonce la volte-face conservatrice et déplore que, malgré les chiffres alarmants sur le déclin de la langue française, l’urgence ne se fasse toujours pas sentir dans les banquettes libérales et conservatrices.

« C’est désormais clair, quand vient le temps d’agir pour la langue française au Québec, ne comptez pas sur les libéraux ni sur les conservateurs ! Tous les indicateurs sur la langue française sont au rouge, mais Justin Trudeau et Pierre Poilievre préfèrent croiser les bras plutôt qu’agir. Avec notre projet de loi, nous offrions la chance aux partis fédéraux de faire partie de la solution : ils auront préféré s’inscrire du mauvais côté de l’histoire », dénonce le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval.

Le Bloc Québécois invitait les partis fédéraux à un « test de cohérence » avec ce projet de loi en proposant d’agir sur deux fronts déterminants : la connaissance suffisante du français pour les personnes vivant au Québec et souhaitant obtenir leur citoyenneté et l’obligation, pour les entreprises fédérales qui exercent leurs activités sur le territoire québécois, d’appliquer la Charte de la langue française.

« Tous les premiers ministres du Québec vivants, les maires de toutes les grandes villes du Québec, l’ensemble des centrales syndicales québécoises de même que l’Assemblée nationale du Québec réclament l’application de la loi 101 aux entreprises à charte fédérale : les grands partis fédéraux ont échoué à respecter les choix du Québec. Les Québécois sauront maintenant à quoi s’en tenir. Ils peuvent cependant compter sur le Bloc Québécois : nous continuerons le combat pour la langue française, coûte que coûte, afin que le Québec demeure le seul maître d’œuvre de sa politique linguistique », conclut M. Barsalou-Duval.


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