Xavier Barsalou-Duval en Irlande pour célébrer le 25e anniversaire de l’accord du Vendredi saint

Le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval se rend cette semaine en Irlande du Nord et en république d’Irlande pour commémorer les 25 ans des accords du Vendredi saint. Comme membre du comité interparlementaire Canada-Irlande, M. Barsalou-Duval célèbre les liens historiques uniques entre le Québec et l’île d’Émeraude.

« Le Québec et l’Irlande partagent une histoire de lutte contre le colonialisme anglo-saxon. Il est important de garder en mémoire les accords du Vendredi saint signés il y a 25 ans pour mettre fin à la période de guerre civile entre catholiques et protestants en Irlande du Nord. Des milliers de vies ont été perdues dans un conflit causé directement par les siècles d’impérialisme britannique en Irlande. Le débat sur l’avenir de l’Irlande du Nord se fait aujourd’hui sans violence, et c’est la manière de débattre de l’autodétermination que les Québécois ont toujours favorisée », explique Xavier Barsalou-Duval.

De nombreux invités de marque voyageront en Irlande pour honorer les accords de paix. Belfast accueille notamment le président américain Joe Biden, l’ex-président Bill Clinton, l’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton, l’ex-premier ministre britannique Tony Blair et le ministre Seamus O’Reagan, avec qui M. Barsalou-Duval voyagera des deux côtés de la frontière. M. Barsalou-Duval en profite pour rencontrer des ténors du processus politique en Irlande, dont Mary Lou Macdonald, cheffe du Sinn Féin.

« La guerre civile en Irlande du Nord est un moment qui met en lumière l’importance du dialogue plutôt que de la violence pour traiter des enjeux identitaires épineux comme le futur de l’Irlande du Nord. Comme prévu dans les Accords, nous appuyons sans réserve le droit des Irlandais de chaque côté de la frontière à voter sur le futur de l’Irlande du Nord au moment qui leur semblera opportun », a déclaré sobrement M. Barsalou-Duval.

À la suite du Brexit et de la victoire historique du Sinn Féin aux élections de 2022, le statu quo a été chamboulé et de nouveaux débats ont fait surface. Nous célébrons la signature du cadre de Windsor entre les gouvernement irlandais, britannique et européen pour permettre de garder la frontière entre les deux Irlandes ouverte. Lors de l’événement, tant la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, le Taoiseach Leo Varadkar, le premier ministre britannique Rishi Sunak et l’ex-président Bill Clinton ont appelé à la formation d’un gouvernement en Irlande du Nord le plus rapidement possible.

En terminant, le député Barsalou-Duval tient à rappeler les liens historiques importants entre le Québec et l’Irlande : « Les Irlandais font depuis longtemps partie intégrante du tissu de notre histoire collective. Avant 1900, les Irlandais étaient le groupe culturel européen le plus nombreux sur notre territoire après les Canadiens français. Ils ont aussi reconnu les similitudes entre leur combat pour l’autodétermination et le nôtre. On peut prendre l’exemple de Daniel Tracey, né en Irlande, mais immigré à Montréal où il fonda le Irish Vindicator and Canada General Advertiser,journal qui appuie la cause des réformistes irlandais et de Louis-Joseph Papineau. Il sera par la suite élu député de Montréal-Ouest dans une élection très serrée où il soutenait la cause des réformistes Patriotes. »

M. Barsalou-Duval séjourne en Irlande du Nord du 17 au 19 avril ; il entamera ensuite la seconde partie de son voyage vers la République d’Irlande où il demeurera jusqu’au 21 avril.

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