Maison de la culture Eulalie-Durocher
Vernissage de « Gosseux de mémoire »

Artiste invité dans la cadre de Chants de Vielles à l’année, Patrick Lavallée vous présente entre le 3 juin et le 2 juillet une exposition sur mesure. Esprit libre à l’écoute de son instinct et de sa folle créativité, l’artiste nous présente par ses sculptures une vision différente des choses et plus largement de l’art. Ethnologue de cœur, passionné par le passé, son essence créatrice passe par l’histoire du Québec, ses légendes et son identité. Ce dimanche 4 juin, dès 14 h, venez à la rencontre de l’artiste à l’occasion du vernissage de l’exposition.

Né en 1967 dans la région de Saint-Hyacinthe, l’artiste réside maintenant dans le magnifique village de L’Isle-Verte dans le Bas-Saint-Laurent. Au rythme des marées et de son inspiration, il « gosse » de l’art populaire, sans règles et sans limites, au gré de ses inspirations.

« Après plusieurs années dans un domaine opposé, j’ai découvert l’art populaire sans savoir ce que je faisais, sauf que d’écouter mon instinct créatif qui m’a mené directement vers cet art naïf, brut et indiscipliné, sauf celle de la beauté du cœur et des yeux. Un jour, Adrien Levasseur, spécialiste de l’art populaire, est venu me rencontrer et m’a confirmé que je gossais de l’art populaire. Il venait d’ouvrir une porte dont je ne connaissais pas l’existence à l’époque. » Patrick Lavallée
Pendant longtemps, le terme « art populaire » était doté d’une signification péjorative faisant référence à une certaine masse inculte du peuple. L’art populaire peut se confondre avec l’art brut ou l’art naïf. Ces formes d’art ont en commun la quasi-absence de formation artistique de leurs auteurs. Ainsi, on peut considérer comme issues de l’art populaire des œuvres qui sont réalisées à l’aide de matériaux ou techniques traditionnelles avec des matériaux accessibles ou récupérés, qui proviennent de la tradition orale, qui sont créées par un individu de la classe populaire non érudite dans la pratique de l’art.

L’installation présentée à la Maison de la culture inclut des pièces grandeur nature, des œuvres suspendues ou déposées, ainsi que des toiles de l’artiste. Protagoniste de plusieurs documentaires, différentes pièces de Patrick Lavallée furent acquises par des musées du Québec, dont le musée de la Civilisation, le musée d’art populaire de Trois-Rivières, le musée d’art populaire de La Malbaie et le musée de la mer de Tadoussac.

Maison de la culture Eulalie-Durocher
1028, chemin du Rivage
Saint-Antoine-sur-Richelieu
Entrée libre — samedi et dimanche de 11 h à 17 h