Un canal à vagues pour étudier l’érosion des berges
Xavier Barsalou-Duval discute du phénomène d’érosion des berges avec des chercheurs de l’ÉTS et de l’INRS

Lundi dernier, le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes— Verchères, Xavier Barsalou-Duval, s’est rendu au laboratoire de l’INRS à Québec, en compagnie du député de Berthier-Maskinongé, monsieur Yves Perron et de la présidente du Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent, madame Micheline Lagarde afin de visiter une infrastructure hydraulique unique en Amérique du Nord. Il s’agit d’un canal long de 120 mètres et large de 5 mètres, qui sert à analyser le phénomène de l’érosion des côtes dans un environnement contrôlé. Une autre rencontre avait eu lieu le vendredi à l’ÉTS de Montréal avec le professeur et chercheur Damien Pham-Van-Bang.

« Nous sommes privilégiés d’avoir ce bassin qui permet de tester l’effet des vagues sur l’érosion des berges. C’est un outil de plus pour nous aider dans notre recherche de moyens pour la contrer. En plus d’étudier cette infrastructure innovante, nous avons eu la chance d’avoir une présentation par deux sommités en la matière, soit monsieur Jacob Stoole de l’INRS et le professeur Damien Pham-Van-Bang, titulaire de la chaire de recherche en hydraulique-aménagement maritime et fluvial à l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS) », a déclaré le député Xavier Barsalou-Duval.

Les deux chercheurs arrivent à la conclusion que nos façons de faire en matière de lutte à l’érosion sont périmées et qu’il faut trouver d’autres solutions. Comme le fleuve Saint-Laurent est au cœur de l’économie du Québec en plus de constituer une partie culturelle et sociale importante pour les Québécois, les savants sont convaincus de la nécessité de le protéger ainsi que les berges qui le bordent et cela passe par un financement accru de la recherche en ce sens.

« Avec mon collègue du Bloc Québécois, Yves Perron, dont la circonscription est située sur la rive nord en face du mien et qui se heurte aux mêmes enjeux que moi, on a convenu qu’on ne lâcherait pas le morceau. Ensemble, nous continuerons à dénoncer le problème de l’érosion de nos berges, tout en cherchant des pistes de solutions et des façons innovatrices de la contrer. Cette rencontre avec ces chercheurs nous outille davantage dans cette direction », a conclu monsieur Barsalou-Duval.


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