Avec un objectif de collecte de fonds de 40 000 $
La Marche du rein se tient à Varennes le samedi 21 septembre 2024

La Marche du rein se tient à Varennes, le 21 septembre prochain, avec un objectif de collecte de fonds de 40 000 $. Événement philanthropique phare de la communauté rénale du Québec, la Marche du Rein se tiendra cette année pour la première fois à Varennes. Cet événement se déroulera dans près d’une quinzaine de villes, à différentes dates, partout dans la province et dans le reste du pays. Au Québec, la Fondation s’est fixée comme objectif d’amasser 447 000 $ tandis qu’à l’échelle du Canada, ce sont plus de 2 000 000 $ qui sont visés.

Elsa Desjardins, directrice générale de La Fondation du rein, Division du Québec, insiste: « En 2023, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 72% des Québécois inscrits sur la liste d’attente d’organes espèrent recevoir un rein et le temps d’attente moyen est de 485 jours. Une personne touchée par la maladie rénale peut passer jusqu’à 1 000 heures en dialyse par année. Cette réalité nous rappelle l’importance cruciale de notre engagement collectif. La Marche du rein n’est pas seulement un événement de collecte de fonds essentiel pour soutenir la recherche médicale et fournir une aide précieuse aux patients, mais aussi un moyen de sensibiliser notre communauté à l’importance du don d’organes. Chaque geste, chaque don, chaque participation compte. Rejoignez-nous dans cette marche solidaire et contribuez à faire une différence significative dans la vie de ceux touchés par la maladie rénale. »

L’information à retenir pour y participer :

• Quand? 21 septembre 2024
• Où? Parc de la commune à Varennes
• Comment? Inscription à 9 h – Départ à 10 h
• Pour en savoir plus? Marche du rein de Québec – www.marchedurein.ca

Les activités de financement de La Fondation de rein, Division du Québec s’étendent à la grandeur de la province, tout au long de l’année. Auto-Rein, Classique de golf, Grand Défi Chic-Chocs, Tour de rein, Marches du rein, Cocktail de la relève sont, entre autres, organisés pour atteindre un objectif de près de 4 000 000 $.

La maladie rénale, c’est quoi au juste?

Il s’agit d’un mauvais fonctionnement des reins, organes qui filtrent les déchets métaboliques du sang dans l’organisme. Les maladies rénales sont sournoises, car elles peuvent causer de graves dommages bien avant que les symptômes apparaissent. Au Québec, on estime qu’1 personne sur 14 en serait atteinte.

• 72 % des Québécois en attente d’une transplantation, ont besoin d’un rein;
• Les personnes gravement atteintes passent près de 1 000 heures (42 jours) par
  année en dialyse;
• En 2023, le temps moyen d’attente pour un rein était de 485 jours;
• 45 % des nouveaux patients ont moins de 65 ans.

À propos de La Fondation du rein

Une excellente santé rénale, une qualité de vie optimale et la découverte d’un traitement curatif pour l’insuffisance rénale – voilà, depuis 60 ans, la vision qui nous guide et fait de nous un leader qui privilégie la collaboration et l’inventivité dans l’élaboration de programmes, de services, de projets de recherche et de campagnes de sensibilisation ayant un impact positif sur les millions de Canadiens aux prises avec l’insuffisance rénale ou présentant des risques de l’être. Le programme national de recherche de la Fondation est l’une des sources de financement les plus importantes pour les scientifiques qui effectuent des travaux dans le domaine rénal. Nous nous employons aussi à fournir éducation, information et soutien au sujet des reins et des maladies rénales. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site rein.ca.

Témoignage de nos deux ambassadeurs de la marche de Varennes du 21 septembre

TÉMOIGNAGE DE ALEX CHOQUET BEAUCHAMP, PAPA DU PETIT LUDOVIC, NOTRE AMBASSADEUR DE 18 MOIS.

Ludovic est né le 23 décembre 2022 à l’hôpital Pierre-Boucher de Longueuil. Quelques jours après l’accouchement, soit le 31 décembre, un suivi à la suite d’une petite jaunisse qu’il avait faite avait été demandé. À la suite des résultats de la prise de sang, l’infirmière nous a mentionné que quelque chose n’allait pas avec les résultats. Transféré en ambulance vers l’hôpital Sainte-Justine le soir même, Ludovic fut diagnostiqué quelques jours plus tard avec une insuffisance rénale terminale.

Depuis, Ludovic a dû se faire installer un cathéter de dialyse péritonéale et aussi d’hémodialyse. Sept jours sur sept, pendant 12 heures par jour, il reçoit son traitement de dialyse péritonéale à la maison et 1 à 2 traitements d’hémodialyse à Sainte-Justine. Il a également dû subir une néphrectomie bilatérale, soit l’ablation des deux reins. Ludovic est en attente d’être inscrit sur la liste des receveurs, car il n’est pas encore assez grand pour recevoir un rein adulte. Nous espérons cependant que notre petit sera bientôt accepté et placé sur cette liste d’attente.

Après la greffe, Ludovic devra prendre des médicaments, mais il pourra alors mener une vie beaucoup plus normale, semblable à celle des autres enfants qu’il côtoie à la garderie.

TÉMOIGNAGE DE VINCENT NEDELEC, GREFFÉ DU REIN

En novembre 2016, à l’âge de 32 ans, sportif et sans problème de santé connu, j’ai été hospitalisé d’urgence parce que j’avais subitement perdu une partie de ma vision et parce que ma tension artérielle était anormalement élevée. Après une batterie de tests on a découvert que mes yeux, mon cœur et mes reins avaient subi des dommages.

Heureusement, dans les deux premiers cas, les dommages étaient réversibles. Pour les reins, c’est une autre chose. Après cinq jours d’hospitalisation et plusieurs semaines de suivi en externe (pendant lesquels divers spécialistes ne s’entendaient pas sur les causes de mon hypertension), j’ai insisté pour rencontrer un néphrologue et subir une biopsie rénale.

Début 2017, après la biopsie rénale, le néphrologue m’a annoncé que j’étais atteint d’une glomérulonéphrite à IgA qui était à un stade relativement avancé. Mes reins fonctionnaient tout de même à 40% et il était estimé qu’il serait possible de stabiliser cette fonction pour une période d’au moins 20 ans; période après laquelle j’aurais besoin d’une greffe.

Malheureusement, au printemps 2018, j’étais déjà arrivé au stade d’insuffisance rénale terminale. Mes reins ayant un taux de filtration de 20%, c’était maintenant l’étape de préparation à la dialyse et à une éventuelle greffe.

J’ai opté pour la dialyse péritonéale qui me permettait de mieux concilier mon travail avec la dialyse. J’ai suivi une formation pour effectuer moi-même la dialyse à domicile et commencé le bilan de santé pré-greffe qui devait déterminer si mon état de santé me permettait de me qualifier pour la liste d’attente. Après une opération d’un jour, à l’automne 2018, pour installer le cathéter de dialyse péritonéale, j’ai commencé la dialyse en décembre de la même année.

En novembre 2019, après environ 330 jours ininterrompus de dialyse, j’ai reçu un appel du centre de greffe pour m’annoncer qu’il y avait peut-être un rein pour moi. Cependant, je n’étais que le candidat « de rechange » dans l’éventualité où il y avait un imprévu avec la personne avec qui le jumelage avait été fait.

Puis, au printemps 2020, vint la pandémie de Covid-19 qui a eu pour effet de suspendre les greffes pendant au moins un mois. J’avais donc fait la paix avec l’idée que ce ne serait pas mon année. Ce fut alors avec surprise que j’ai reçu un nouvel appel du centre de greffe, en novembre 2020, m’annonçant qu’il y avait bel et bien un rein pour moi. L’opération s’est bien déroulée et le rein s’est remis à fonctionner immédiatement.

J’avais maintenant une 2e chance à la vie grâce à une jeune femme qui avait choisi de faire don de ses organes advenant son décès et grâce à sa famille qui a réaffirmé ce choix en le respectant.

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