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De nouveaux changements ont été apportés aux responsabilités parlementaires de Stéphane Bergeron

(Photo d'archive)

(Photo d’archive)

De nouveaux changements ont récemment été apportés aux responsabilités parlementaires du député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron, alors qu’il a été élu vice-président de la Commission des Institutions, avant de quitter ses fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique.

C’est le 1er novembre dernier, en effet, que les membres de la Commission des Institutions de l’Assemblée nationale ont procédé, sans la moindre opposition, à l’élection de leur nouveau vice-président, en la personne de Stéphane Bergeron. «C’est un honneur pour moi que d’avoir été choisi par mes pairs pour occuper une fonction qui revêt une grande importance dans notre démocratie parlementaire. Une partie considérable du travail parlementaire s’effectue, en effet, au sein des commissions parlementaires; des problématiques particulières y sont analysées, les projets de loi y sont étudiés, l’activité des ministères et des organismes gouvernementaux y est scrutée, de même que les crédits budgétaires du gouvernement, sans compter que c’est le forum ou des organisations et citoyens peuvent venir s’adresser directement aux élus et leur exposer leur point de vue. C’est le travail constructif et collégial des députés en commissions parlementaires qui explique que plus de 80% des projets de loi sont adoptés à l’unanimité par les membres de l’Assemblée nationale du Québec. Je compte donc assumer ces nouvelles responsabilités avec tout le sérieux et l’impartialité requis par la fonction, et tiens à réitérer ma profonde gratitude aux collègues pour leur confiance», a déclaré monsieur Bergeron.


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Quelques jours plus tard, il fut bien malgré lui entraîné dans la controverse entourant la surveillance des relevés téléphoniques de certains journalistes par la Sûreté du Québec, à l’époque où il était ministre de la Sécurité publique. «Considérant que l’attention médiatique m’entourant avait pour effet de détourner l’attention du fonds de l’histoire concernant la surveillance policière de journalistes et les propositions avancées par le Parti Québécois pour faire toute la lumière dans cette affaire, j’ai pris la décision de me retirer temporairement de mes fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en la matière de sécurité publique. Il importe maintenant de découvrir par quelle perversion du processus on est passé d’une enquête sur les fuites policières à une enquête sur les sources journalistiques, afin de mettre en place des balises permettant de mieux protéger encore la liberté et l’indépendance de la presse, qui constituent des piliers de notre démocratie», de préciser Stéphane Bergeron.

Le chef du Parti Québécois, monsieur Jean-François Lisée, a accepté la décision du député de Verchères, mais a tenu à rappeler que celui-ci avait contribué, au cours des 18 mois du gouvernement Marois, à rétablir l’intégrité des institutions québécoises, que ce soit avec la Loi 1 sur les contrats publics ou la réforme du financement des partis, sans compter le fait qu’il avait, à titre de ministre de la Sécurité publique, présidé à la création du Bureau des enquêtes indépendantes, afin que les policiers cessent d’enquêter sur les policiers, permis à l’UPAC d’avoir les coudées franches pour mener à bien ses enquêtes et qu’il avait même commencé à se pencher sur un nouveau processus de nomination indépendante de tous les chefs de police au Québec. «Stéphane Bergeron a donc travaillé à établir une distance entre la police et la politique, ainsi qu’entre la police et la police. C’est un homme droit et intègre que je côtoie depuis plusieurs années. Je ne doute donc pas de sa version des faits», a conclu monsieur Lisée.
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