Le Contre-courant
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« Catalogne : le Canada refuse de condamner la répression? »           -Xavier Barsalou-Duval

Lors de la rentrée parlementaire de lundi, le député du Bloc Québécois, Xavier Barsalou-Duval, s’est levé en Chambre pour condamner fortement la répression exercée sur le peuple catalan par Madrid, qui a juré de tout faire pour empêcher la consultation populaire prévue le 1er octobre prochain. Le chef parlementaire du Bloc Québécois, demande au gouvernement canadien de dénoncer le régime de terreur espagnol exercé à l’endroit de la Catalogne lors de la rencontre annuelle des pays membres de l’ONU tenue à New York cette semaine.

« Monsieur le Président, cette semaine est celle de la démocratie, semble-t-il. Le peuple catalan a décidé d’exercer son droit à l’autodétermination. La répression exercée par Madrid enfreint les principes démocratiques les plus fondamentaux: descente de police dans les salles de rédaction des médias, un million de tracts saisis, 700 élus menacés de prison. Où est-ce que ça va s’arrêter? Des bulletins de vote volés au bout du fusil? » a martelé d’entrée de jeu, Xavier Barsalou-Duval.
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Le député croit que la tribune de l’ONU serait l’occasion bien choisie pour le premier ministre Trudeau, de dénoncer le comportement coercitif du gouvernement espagnol. Ce serait, selon M. Barsalou-Duval, le geste minimal auquel on est en droit de s’attendre de la part d’un premier ministre qui se dit démocrate. Partant du fait que les Catalans ont porté au pouvoir un gouvernement indépendantiste majoritaire, la conclusion logique qui en découle est que les élus catalans ont le droit de consulter le peuple sur son avenir, en toute légitimité.

La situation a pris une tournure inusitée, quand des milliers de manifestants en colère, mais non violents, ont occupé les rues de Barcelone mercredi, en riposte à l’arrestation de hauts responsables du gouvernement catalan séparatiste par Madrid.  

« Le Canada doit décider maintenant s’il respecte le droit de vote ou s’il appuie la répression agressive du gouvernement espagnol. Plus de 70 % des Catalans des deux camps veulent voter et c’est à eux de trancher sur leur appartenance à l’Espagne. Est-ce que le premier ministre va demander à l’ONU que le droit de vote et la démocratie soient respectés en Catalogne? » a conclu le député. 
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