Le Contre-courant


La différence entre le PLQ-CAQ et le PQ en matière de santé
«On servira les malades plutôt que les intérêts des médecins»
-Stéphane Bergeron

C’est avec un plan de travail précis, méthodique et réaliste que le gouvernement du Parti Québécois entend redresser la situation de l’accès aux soins de santé pour les Québécoises et les Québécois, et ce, à compter du 1er octobre 2018 et au cours des 12 mois qui suivront.

«Dans cet État fort au service des gens que nous voulons remettre sur pied au bénéfice des Québécoises et Québécois, ce seront les patients et non les médecins, comme c’est le cas présentement, qui seront au centre de notre système de santé», a précisé le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron.
 

 

«Tout au long de cette première année, nous comptons respecter scrupuleusement cet échéancier de mise en œuvre des actions à déployer pour atteindre nos objectifs. Sans tarder, nous procéderons, entre autres, au gel du salaire des médecins, qui, d’une façon générale et d’une façon totalement injustifiée, bénéficient maintenant d’une rémunération sensiblement plus importante que celle de leurs homologues canadiens, puis nous réorienterons les importantes sommes ainsi dégagées vers l’ensemble du réseau; nous accorderons davantage d’autonomie et de responsabilités aux quelque 200 000 professionnels en santé, notamment les infirmières et pharmaciens, ce qui fera en sorte que les omnipraticiens seront moins sollicités et permettra d’alléger considérablement la pression sur la première ligne et d’améliorer ainsi l’accès aux soins; dans ce même esprit, nous mettrons sur pied un réseau de cliniques d’infirmières spécialisées, notamment en CLSC, qui, eux, seront ouverts les soirs et fins de semaine, tel qu’il était prévu au moment de leur création, contribuant par le fait même au désengorgement du réseau; nous allégerons la charge de travail des infirmières et des préposés aux bénéficiaires, ce qui leur permettra d’offrir à la clientèle des services toujours plus attentionnés, sécuritaires et, donc, plus efficaces; nous ajouterons des ressources au niveau des soins à domiciles, qui sont moins coûteux et répondent davantage aux attentes des gens; nous supporterons plus efficacement les familles qui doivent composer avec un enfant souffrant d’un trouble du spectre de l’autisme ou de quelque autre handicap, particulièrement après 21 ans; nous mettrons l’accent sur la prévention, la santé publique et les saines habitudes de vie, de telle sorte de prévenir plutôt que de guérir, ce qui permettra aussi de freiner la croissance exponentielle des dépenses en santé, en plus de faire de notre peuple l’une des nations les plus en forme du monde; nous soutiendrons convenablement les organismes communautaires, particulièrement ceux qui œuvrent dans le milieu de la santé, afin qu’ils puissent, eux aussi, contribuer davantage à une meilleure offre de services aux patients», de préciser monsieur Bergeron.

«Il n’y a aucune raison d’enferrer le Québec dans ces mauvaises ententes conclues avec les médecins et de priver annuellement notre système de santé – et, donc, les patients – des quelques 2 milliards de dollars additionnels qu’on leur a très déraisonnablement promis. Il est plus que temps de mettre un terme à 15 ans de mauvaise gestion libérale du réseau. Le temps des coupures sauvages pour permettre d’augmenter toujours davantage la rémunération des médecins est révolu. On ne peut certes promettre des miracles, mais le fait d’assurer des soins de proximité pour toutes et tous ne constitue assurément pas quelque chose d’irréalisable. Et nous demanderons à la population de nous accorder le mandat de le faire!», de conclure Stéphane Bergeron.


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