Voie de contournement de Lac-Mégantic
L’inaction du gouvernement canadien continue de menacer la sécurité des Québécois
Alors que le gouvernement canadien vient d’officialiser la construction de la voie de contournement de Lac-Mégantic, cinq ans après la terrible tragédie qui a coûté la vie à 47 personnes, Xavier Barsalou-Duval, chef parlementaire du Bloc Québécois, considère que la sécurité dans le transport ferroviaire continue d’afficher de graves lacunes. « L’inaction du gouvernement canadien constitue une menace pour la sécurité des Québécoises et des Québécois », affirme Xavier Barsalou Duval.
Après le drame qui a frappé Lac-Mégantic, l’annonce de la construction de la voie de contournement constitue enfin une bonne nouvelle pour la population de cette région si durement éprouvée. Réclamé dès 2013, il aura fallu attendre cinq ans pour que ce projet se concrétise, grâce à la contribution du gouvernement du Québec qui va financer 40% des coûts de construction. « Rappelons que la sécurité ferroviaire est une compétence du gouvernement canadien et malgré cela, pour réussir à concrétiser la voie de contournement, il aura fallu que le gouvernement du Québec finance 40 % des coûts de construction alors que les Québécois et Québécoises envoient 50 milliards en impôts au Canada pour financer les projets de compétence canadienne », fait valoir le chef parlementaire du Bloc Québécois.
Lors de sa prise de fonction, en 2015, le ministre des Transports Marc Garneau avait déclaré que la sécurité du transport ferroviaire serait sa « priorité absolue ». Les chiffres du Bureau de la sécurité des transports (BST) démontrent toutefois l’échec du gouvernement canadien à garantir la sécurité de la population. En 2017, le Bureau de la sécurité des transports (BST) a recensé au Canada 1090 accidents ferroviaires, soit une hausse de 21 % par rapport en 2016. Sur ce total, 115 accidents ont impliqué des trains avec des marchandises dangereuses. Alors que le transport de produits pétroliers a connu une croissance exponentielle au cours de la dernière décennie, on compte, chaque année, près de 800 déraillements de trains au pays.
Face à la multiplication des accidents, le projet de loi C-49 sur la modernisation du transport du ministre Garneau a pour seule réponse d’imposer l’installation d’appareils d’enregistrement vocal et vidéo à bord des locomotives de tête, une mesure que réclamait le BST depuis cinq ans. « Il s’agit d’une mesure cosmétique, qui ne règle pas les problèmes de sécurité dans le transport ferroviaire », affirme le député Xavier Barsalou-Duval. «Dans de nombreuses régions, des citoyens s’inquiètent de l’état précaire des voies ferrées. Le BST dénonce depuis plusieurs années le nombre insuffisant d’inspecteurs chargés de contrôler le matériel roulant et les 40 000 kilomètres de voies à travers le Canada. Très clairement, le gouvernement canadien manque à son devoir dans le domaine de la sécurité ferroviaire ! » Conclu le député.
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